Franceville, le 2 Oct 2022 (AGP)- Restaurer la confiance autour de l’environnement de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku est un pari à relever par les acteurs de cette institution.
Précisément, en cette période de reprise imminente des activités pédagogiques, marquée par une crise en lien avec la fermeture officielle, depuis le 05 Août 2022, des résidences universitaires, consécutive à une missive de la Direction générale du Centre national des œuvres universitaires (CNOU).
En effet, cet organisme en charge de la gestion des Cités « U » et de l’accompagnement social des étudiants se retrouve nécessairement en première ligne d’une crise inattendue, ouverte par des étudiants se présentant devant l’opinion publique comme étant des « SDF », expulsés du campus de l’USTM.
Ainsi, autant les images desdits étudiants allongés devant le portail de l’Université ont fait le tour de la toile, autant ce spectacle désolant a choqué l’opinion.
Son écho retentissant à l’échelle nationale, particulièrement auprès des familles d’étudiants, à commencer par les populations environnantes de L’USTM, a conduit la Direction générale du CNOU accidentellement impliquée dans cette crise à prendre l’initiative de se rendre à Franceville.
Objectif : s’assurer de l’avancement des travaux de réhabilitation des résidences universitaires, et renouer les fils du dialogue avec les étudiants.
Mieux, cette stratégie de communication interpersonnelle menée au pas de charge par le Directeur général, en personne, l’a conduit à aller plus loin, en étant l’hôte des autorités politiques locales et surtout des Notables de Mbaya et des quartiers environnants, conduits par leur » Doyen » Jacques Tounda.
Autour du Maire de cette circonscription électorale, Abdul Youma, Jean-Noël Éya s’est fait le porte-voix des autorités de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Celui-ci a fait valoir leur volontarisme à réhabiliter en profondeur, au plus vite, les blocs pédagogiques et la Cité « U » pour garantir une rentrée académique sereine.
« J’ai été chargé par la hiérarchie de venir rencontrer les parents d’étudiants, à travers les Notables que vous êtes, pour vous rassurer de ce que les étudiants n’ont pas été expulsés du Campus universitaire. Il est fermé pour des raisons de travaux nécessaires et pour des raisons de sécurité collective », a fait, d’emblée, savoir le Directeur général du CNOU.
Et de poursuivre ensuite : « Le gouvernement a hissé au rang de priorité absolue les travaux de réhabilitation de l’USTM et du campus. Le retour en Cité universitaire se fera après la fin des travaux et la livraison du chantier ».
De fait, le choix de cet exercice de communication interpersonnelle et directe avec les Notables a été judicieux. Car, cette stratégie de pédagogie répétitive permet d’édifier les « Vieux » sur les mouvements douteux de ces étudiants récalcitrants, autrement dit des « squatters » ayant refusé d’aller en vacances, et qui ont transformé des chambres en pépinières de cannabis. Il a fallu une opération Coup de poing du CNOU, le 23 septembre dernier, pour découvrir ce trafic entretenu de chanvre indien.
A ce propos, les Notables bien au fait de cette situation préoccupante ont plaidé « en faveur de l’érection d’une barrière imposante et en béton ».
Le moins qu’on puisse dire est que cette démarche du Directeur général du CNOU est inédite. Elle a permis de lever les malentendus entretenus à ce sujet. Enfin, une visite du site a achevé de convaincre que les travaux de réhabilitation vont bon train.
AGP-
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