LIBREVILLE, 26 septembre(AGP)-Alors que les travaux entrent dans la phase où doivent être définis la forme de l’Etat et les prochaines institutions, le dialogue national inclusif au Tchad a encore été suspendu pour trois jours. Un comité ad hoc a été créé et est chargé de définir les contours de la suite de la transition en cours et les participants au dialogue, invités à repenser la forme de l’Etat.
Selon Radio France Internationale (RFI), le dialogue national inclusif est suspendu pour trois jours au Tchad, alors que les travaux entrent dans la phase où doivent être définis la forme de l’État et les prochaines institutions. Mais avant cela, un comité ad hoc a été mis en place pour définir les contours du reste de la période de transition.
Avant de décider si le Tchad sera une République fédérale ou un État unitaire fortement décentralisé, le dialogue national inclusif doit d’abord statuer sur la suite de la transition. Quelle sera sa durée ? Ses dirigeants pourront-ils être candidats aux premières élections post transition ? Le comité est dirigé par Ahmed Bartchiret, un magistrat, ancien président de la Cour suprême. Il a jusqu’ au mercredi 28 septembre pour présenter les résultats de ses travaux.
Les participants au dialogue auront le temps de réfléchir sur les propositions qui seront les axes majeurs de la prochaine Constitution : un mandat de sept ans et renouvelable une seule fois pour le président de la République, l’interdiction de modifier la Constitution pour augmenter le nombre des mandats, la restauration de certaines institutions comme la Cour des comptes et le Conseil constitutionnel supprimés en 2018 et enfin la création d’un pôle financier dans l’appareil judiciaire, pour poursuivre ceux qui ont porté atteinte à la fortune publique.
AGM/VEM (source : RFI)
Commentaires