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LIBREVILLE, 17 Septembre (AGP) – Débutées le 12 septembre dernier, les journées internationales de la médecine traditionnelle se sont achevées le vendredi 16 septembre 2022 à Libreville, par la remise des attestations aux différents participants, a constaté l’AGP.
Sur le site d’expositions d’Iphametra à Sibang, un quartier du 6e arrondissement de la commune de Libreville, les participants venus des quatre coins du monde ont été honorés à travers des attestations de participations délivrées en fonction de leurs domaines de compétences.
Selon le coordonnateur Scientifique et Technique, Pr Jean Emery Etoughe-Efe, du Centre national de la Recherche Scientifique et Technologique, la médecine traditionnelle est la plus ancienne des pratiques thérapeutiques qui soignent l’humanité, depuis l’apparition de l’Homme sur terre, où la volonté de développer des soins de santé primaires, la constatation des limites de la biomédecine et la revendication des identités culturelles se conjuguent.
Il a reconnu l’efficacité des plantes utilisées dans la prise en charge de certaines pathologies, comme le paludisme. Poursuivant son propos, Etoughe-Efe a salué la promotion des solutions plus efficaces et efficientes pour accélérer la production des médicaments susceptibles de soigner les maladies, dont les Africains sont les premières victimes, à l’exemple du paludisme.
De son côté, la directrice générale d’Iphametra, Sophie Aboughe Angone, a exprimé sa satisfaction quant à ses journées d’expositions et ventes qui se sont déroulées au sein de la structure dont elle a la charge.
Selon elle, des communications scientifiques ont été faites pendant les quatre jours de cet événement qui auraient permis aux usagers de s’offrir des médicaments en fonction de leurs maladies préoccupantes.
Il s’agit d’une véritable richesse scientifique qui demande à être prise en compte avec beaucoup des professionnels du domaine, venus des pays tels que le Mali, le Cameroun, le Sénégal, etc.
WAN/CBO/FSS
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