En vertu de la légitime défense comme le prévoit le code forestier, les habitants du centre de regroupement de Moukoko Mbaka, dans le département de la Douigny et ceux du quartier Miamba dans la ville de Moabi, province de la Nyanga (sud), ont abattu deux éléphants aux abords de leurs plantations. Cette ouverture de la loi en matière faunique donne la grâce aux victimes des ravages de se défendre sur un rayon de 5 km que si, la capacité s’impose, d’abattre l’éléphant et d’en informer les eaux forêts.
Toutefois il y a une autre possibilité collective encadrée qui peut conduire une communauté rurale à solliciter auprès des autorités locales, le gouverneur de province en occurrence, une battue administrative. L’administration des eaux et forêts, souvent citée dans cette procédure, n’est pas compétente en l’espèce. Les populations vont pouvoir souffler, le temps que les éléphants reviennent peut-être à la charge.
Le District de Mourindi, seul que compte le département de la Douigny, abrite le Parc national de Moukalaba-Doudou, le troisième plus des 13 parcs nationaux du pays créés le 30 août 2002 par feu président Omar Bongo Ondimba.
Avec les ravages des pachydermes qui n’épargnent aucune localité de la province de la Nyanga, encore moins le département de la Douigny, les populations ont abandonné leurs villages, pour converger vers la ville où la majorité y réside actuellement.
AGP/LM/CSM/FE
Commentaires