Le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim, de 83 mégawatts (Mw), à 125 km de Libreville, dans les départements du Komo Mondah et du Komo Kango (province de l’Estuaire), prévoit environ 1000 emplois directs et indirects, a indiqué le chef de projet, Sylvère Biteghe, ce mercredi 7 juillet, au cours d’une rencontre avec la presse.
La centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim sera réalisé grâce à un contrat de concession par l’État gabonais et le consortium composé du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) via sa filiale Gabon Power Company (GPC) et du Groupe Eranove. Un contrat qui prend en compte la conception, le financement, la construction et l’exploitation pendant 30 ans, de la future infrastructure électrique.
Asokh Energy, société anonyme de droit gabonais née du consortium, sera le maître d’ouvrage et responsable de la future centrale hydroélectrique. Cette entreprise est détenue à 60% par Eranove et à 40% par Gabon Power Company.
Ce projet, associé à celui de la construction et l’exploitation de la ligne 225KV reliant Ntoum 2, va permettre la création d’environ 1000 emplois directs et indirects pour les localités concernées. C’est aussi près de 460.000 habitants dans le Grand Libreville et ses environs qui auront accès à une énergie propre, durable et à moindre coût. Cette centrale devra également contribuer à la hausse de la part d’hydroélectricité dans le mix énergétique à hauteur de 7%, selon les gestionnaires du projet. Lesquels précisent que c’est « une solution pérenne devant répondre à l’augmentation de la demande sur le réseau interconnecté (RIC) de l’Estuaire, et aux enjeux des moyens de générations à plus forte intermittence« .
Selon le chef de projet, le démarrage du projet pourrait intervenir entre mars et avril 2023, mais l’heure est actuellement à la levée de fonds. Les travaux devront durer 4 ans, pour une mise en service de la centrale hydroélectrique en 2027. A ce jour, 75% de fonds reste à lever pour le démarrage des travaux. Des actions sont menées par le consortium, conformément à la réglementation nationale et aux exigences des normes des performances environnementale et sociale des bailleurs de fonds internationaux tels que la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (IFC), ont signifié les responsables du projet.
HUN/AGP-Libreville
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