Le Secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), Philippe Djoula, a appelé, ce vendredi 1er Juillet au cours d’une réunion avec les Femmes membres des Syndicats, des Fédérations, des Délégués du personnel et toutes les femmes travailleuses, les femmes qui vont représenter le Gabon dans la sous-région et à l’international à créer des opportunités et relever des grands défis pour des intérêts nationaux dans tous les domaines.
Ayant constaté l’absence de la condition féminine gabonaise dans les activités syndicales à l’international, après une tournée européenne effectuée tout le mois de juin, le secrétaire général Philippe Djoula a réuni ces femmes leaders pour les sensibiliser.
Cette rencontre a permis de jeter les bases de la mise en place effective d’un comité de femmes engagées et de prévoir des séminaires de formation à leur endroit. Le patron de la mère des centrales syndicales a jugé indispensable d’associer ces femmes responsables afin de mieux fédérer pour un but commun, celui de tracer des sillons.
‘’Je vous ai fait appel pour vous partager cette ambition d’aller à l’international pour bénéficier des formations. Nous avons des opportunités. J’ai besoin de vous pour franchir le pas. Les femmes sont très sollicitées à l’international, le Gabon est toujours absent pour parler des questions d’intérêt général « , a-t-il fait savoir.
Fort de cet appel et désireux de donner un éclat et une visibilité des femmes gabonaises dans la sous-région et sur le plan international, Philippe Djoula a invité ces dernières au rassemblement, à la solidarité, au travail, pour créer une âme collective.
“Vous devrez apprendre les bonnes pratiques de la vie quotidienne pour qu’il n’y ait plus de barrières, il faut une solidarité agissante. Mobilisez vous au maximum pour renforcer le clou ! Vous allez apprendre quelque chose sur le plan formation, culturel pour avoir visité des pays. Mais sur le plan international, on va vous faire connaître et vous verrez les retombées quand la mayonnaise va prendre. On a tout à gagner pour être ensemble et réfléchir. Je vous sais capables de relever des challenges « , a-t-il déclaré.
Pour la présidente de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport, Estelle Blanche Lepanda, ce qui est important aujourd’hui c’est de ramener la synergie, de sensibiliser plusieurs femmes et de repartir à la pêche, c’est-à-dire faire de la syndicalisation.
« Aujourd’hui on constate, pour le regretter, qu’au Gabon, beaucoup de femmes ne s’intéressent plus au syndicalisme. Alors, il faut aller comprendre pourquoi elles ne s’intéressent pas au syndicat ? Pourquoi elles restent en marge, alors qu’on a beaucoup plus à porter la voix de la femme dans le monde en général, dans le monde syndical en particulier. On a des décisions à prendre, on a des choses à faire avancer », a-t-elle fait mention. Souhaitant que les choses aillent de l’avant et que le bureau des femmes de la COSYGA soit installé dans les jours à venir. « Pour le moment, c’est l’antenne de Port-Gentil qui fonctionne correctement. On veut faire fonctionner également le l’antenne de Libreville et certainement celle de Franceville « , a conclu Estelle Blanche.
Nouvelle dans le monde syndicale, Judith Badamassi-Ghikomou entend participer pleinement et pourquoi pas, selon elle, intégrer un poste dans ce comité. « J’ai pu apprendre et m’informer afin de pouvoir apporter des changements « , a-t-elle indiqué.
CBO/AGP-Libreville
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