Collectivités locales : les maires du Gabon en conclave à Franceville dès jeudi prochain

L’association des maires Gabon (AMG) tient sa troisième Assemblée générale du 16 au 19 juin 2022, à Franceville, la capitale de la province du Haut-Ogooué (Sud-est).

Cette rencontre qui a pour thème : «La gestion des ordures ménagères et des encombrants : Leur impact sur le plan socio-économique et environnemental», sera présidée par le maire de Libreville, Christine Mba Ndutume épouse Mihindou. L’objectif visé, selon les organisateurs, est d’enrichir et de redessiner les politiques environnementales idoines en termes de salubrité, de solutions pour réduire les effets pervers de la concentration démographique des villes et toutes les questions liées au bien-être des populations.

Des communications spéciales des membres du gouvernement, les interventions des experts et les diverses contributions des élus locaux invités à cet effet, sont prévues dans le programme établi par le comité d’organisation.

S’il est vrai que cette assemblée générale participe du fonctionnement régulier de l’Association des maires du Gabon, depuis sa création, il y a lieu de relever la particularité des assises altogovéennes. D’abord parce que cette partie du pays vient de commémorer son cinquantenaire et vient d’accueillir le président de la République Ali Bongo Ondimba qui, faut-il le rappeler, y a séjourné pour rendre un hommage à son prédécesseur, feu Omar Bongo Ondimba, dans le cadre de la célébration des treize ans du décès de ce dernier, survenu le 8 Juin 2009 à Barcelone en Espagne.

L’autre particularité est non des moindres, au niveau de la thématique retenue. Celle-ci cadre véritablement et réellement avec les besoins de développement que présentent les villes du Gabon et d’amélioration des conditions de vie des habitants en terme de gestion de l’insalubrité, de la préservation de l’environnement, d’urbanisation, de la précarité et la pauvreté et des infrastructures.

L’Assemblée générale de Franceville se tient après celle tenue à Lambaréné, dans le Moyen-Ogooué (Centre), en mars 2016 sur le thème : «Les municipalités gabonaises face au défi de la décentralisation : 1996-2016», sous la présidence du Maire de Libreville de l’époque, Rose Christiane Ossouka Raponda.

L’ordre du jour des travaux portait, entre autres, sur : la lecture des recommandations de la deuxième assemblée générale ordinaire de l’Association des communes du Gabon (ACG : dénomination qui a changé lors des assises tenues à Koulamoutou en 2012), les présentations du rapport d’activités et du rapport financier, l’approbation des statuts et règlement intérieur, du programme d’activités et du barème des cotisations intérieur pour l’année 2016; de même que sur la mise en place du nouveau bureau exécutif et la fixation de la date, du lieu et du thème de la prochaine assemblée générale ordinaire.

Le président de la République, qui avait pris part à l’ouverture des travaux, avait plaidé pour que les villes qui rassemblent plus de 85% de la population deviennent de «véritables acteurs du développement», en offrant aux citoyens un cadre de vie digne d’un Etat moderne. D’où il avait relevé la nécessité «changer pour adopter ensemble un mode d’organisation urbaine qui permette à nos villes de devenir des espaces de vie et d’épanouissement, tout en étant de véritables ressorts du développement économique».

Née en 2007 sous l’appellation de l’Association des maires et communes du Gabon depuis le 18 mai 2007, elle est successivement devenue Association des communes du Gabon, puis Association des maires du Gabon (AMG), depuis l’assemblée générale de Koulamoutou, en octobre 2012.

SN/AGP-Libreville