Redonner à la jeunesse actuelle l’envie de lire et d’écrire. C’est entre autres, l’un des objectifs visés par la 2eme édition de la « journée littéraire » qui a été organisée ce 14 mai à Port-Gentil, sous le thème : Réveille ta passion pour l’écriture.
Organisée par Oringo édition, la 2ème édition de la journée littéraire s’est tenue ce week-end à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime. Le thème retenu cette année était : « Réveille ta passion pour l’écriture ».
D’après l’éditrice Valérie Oringo, l’idée de la journée littéraire est née d’un double constat. Notamment le manque de bibliothèques aussi bien dans la commune que dans chaque famille port-gentillaise. Ainsi, a-t-elle poursuivi, Oringo édition « se veut ce canal qui va susciter, encourager et ramener la lecture et l’écriture chez les jeunes et au sein de la famille« .
Sans vouloir porter un jugement péjoratif, Valérie Oringo a indiqué que les jeunes passent de plus en plus de temps sur leur téléphone et sur internet, ce qui les empêcheraient d’aimer le plus important que sont la lecture et l’écriture.
Pour cela, a-t-elle résumé, « nous entendons ramener la lecture, l’écriture et le livre au centre de la vie de notre jeunesse« . Une ambition partagée par les autres intervenants à ces assises. Lesquelles se sont accordés pour dire que toute personne peut écrire un livre selon ses réalités.
« Tout le monde peut coucher son histoire sur du papier et soumettre à une maison édition« , a précisé Omer Ntougou Ndoutoume, promoteur de symphonia production. Il a ajouté que « si on se bat aujourd’hui, c’est pour amener la jeunesse à prendre conscience qu’elle peut donner vie à ce qui réside au fond d’elle par l’écriture. Même après la mort, ces écrits vont rester. Mais pour y arriver, il faut aimer la lecture, l’écriture, puis éditer« .
Toutefois, pour Valérie Oringo, chaque maison d’édition fonctionne avec une ligne éditoriale qu’elle se doit de respecter et d’appliquer. Car, estime-t-elle, chaque potentiel auteur doit savoir que le livre donne la latitude de s’exprimer et d’être entendu sans déverser dans la colère et la haine.
Par ailleurs, à la question de savoir comment fera Oringo édition pour réduire le coût du livre gabonais, Valérie Oringo a répondu que le but de sa maison d’édition est de rendre le livre accessible à toutes les couches sociales.
C’est d’ailleurs pour cette raison que toutes les catégories de personnes, notamment les cadres du secteur public et privé, le politique, les religieux et les élèves ont pris part à ces assises.
La jeunesse actuelle ayant besoin de réaliser que le livre est au centre des connaissances pouvant permettre à chacun de se propulser et de façonner sa mentalité de gagnant, l’éditrice entend entreprendre dans les tout prochains jours une tournée dans les établissements scolaire afin de conscientiser les jeunes sur le bien-fondé de la lecture, de l’écriture, en somme du livre.
Patricia Mekui
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