Les retraités des syndicats de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ont dénoncé, ce mercredi au cours d’un point de presse à Libreville, la situation engluée de la CNSS, craignant le déclin et la faillite de cette institution. Ils ont ainsi sollicité de la Direction générale la présentation, au nouveau conseil d’administration, d’un plan de redressement et de restructuration.
« Nous constatons à la CNSS une situation inacceptable, inconcevable et ne saurait se perpétuer au risque de ne plus percevoir nos pensions aux prochaines échéances. Il s’agit, à notre humble avis, d’une volonté manifeste du tenant du pouvoir de réduire à la mendicité, à l’errance les hommes et les femmes qui ont servi honnêtement et consciencieusement leur institution sans oublier ceux-là et celles-là qui attendent deux à trois ans la liquidation de leur pension« , a fustigé le président du Syndicat national des retraités du parapublic et du privé (SYNARET), Édouard Nguéma.
Ces hommes et femmes, réunis au sein du Syndicat national des retraités du parapublic et du privé (SYNARET) et du Syndicat des anciens travailleurs retraités de la CNSS (UATC), ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ont rappelé que « selon l’article 6 du code de sécurité sociale, la caisse est gérée par un conseil d’administration, dont la composition est fixée par décret sur proposition du ministre du Travail « .
Toute chose qui devrait contribuer favorablement à la survie et bon fonctionnement de cette institution. Malheureusement, pour les retraités, « À cause de certains Directeurs généraux qui se sont succédés ces quinze dernières années à la tête de la CNSS, nous sommes devenus locataires et le conseil d’administration est resté impassible devant l’ampleur du désastre », ont-ils déploré, avant de souhaiter que ces anciens directeurs généraux soient entendus à la Direction générale de recherche (DGR), ou à la Police judiciaire (PJ), pour leur gestion » abracadabrante et calamiteuse « .
Ces anciens travailleurs ont demandé que la direction générale de la CNSS mette en place une commission de reclassement, présidée par un inspecteur principal du travail, à laquelle devraient prendre part : les syndicats de la CNSS et les syndicats des retraités (SYNARET et l’UATC).
Dénonçant les nominations des hommes et des femmes à la tête de l’institution sans expérience, dont le seul critère est, selon eux, » l’ethnie, le clan ou le village « .
CBO/AGP-Libreville
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