L’officialisation de sa démission du Centre des Libéraux réformateurs (CLR), parti créé par son père Jean Boniface Assélé, a été rendue publique ce mercredi 04 avril au cours d’un point de presse.
La désormais ancienne déléguée générale du CLR, Dr Nicole Assélé, a formalisé ce mercredi, son départ de ce poste, y compris celui de son 1er adjoint, Alexandre Désiré Tapoyo.
Une décision, selon elle, mûrement réfléchie, et motivée par une envie de la démissionnaire de tourner le dos aux intrigues, et autres basses manœuvres portées contre elle à l’intérieur même du parti depuis sa nomination en 2019. Il y a surtout son désir de maintenir une certaine sérénité entre elle et son père, Jean Boniface Assélé, le Président-fondateur du CLR.
«Préférant prendre définitivement mes distances avec cet environnement rempli de courtisans, dont la présence et l’activisme sont tout, sauf au réel bénéfice du général Jean Boniface Assélé et du CLR, je déclare formellement et fermement ma démission du Centre des libéraux réformateurs», a-t-elle déclaré, non sans indiquer que sa démarche, «loin de relever d’une fuite en avant ou d’une légitimation de l’orientation déviante en cours au sein du CLR, traduit sa volonté de préserver les liens personnels immuables et la cohésion familiale que nul ne saurait évidemment ignorer».
Livrant sa part de vérité, sur son exclusion, et celle de son 1er adjoint (Alexandre Désiré Tapoyo, ndlr), l’ancienne ministre des Sports a battu en brèche les accusations portées contre eux. Notamment des accusations d’insubordination, contre Jean Boniface Assélé, l’autorité morale du parti.
Sur les motivations d’une telle cabale, l’ancienne Déléguée générale a dit voir une volonté de certaines mains, en interne, de ruiner son ambition de rupture profonde avec les méthodes de fonctionnement d’antan au sein du parti. Notamment, le fait que le Président-fondateur du parti en soit le seul centre de décision.
Alors que le congrès extraordinaire de 2019, selon elle, avait consacré la création de deux instances dévolues à la direction du parti. D’où la naissance du directoire comme organe exécutif, et le Conseil politique comme entité de contrôle et d’orientation de l’action politique.
Dr. Nicole Assélé est également revenue sur la décision du ministère de l’Intérieure, datée du 14 avril dernier, qui notifiait au président du Conseil politique la nullité de leur mise à l’écart.
Se refusant une saisine auprès des autorités compétentes, qui conduirait, selon elle, à annuler son éviction, la présidente de l’association «l’Appel des Mille et Une» a officialisé définitivement sa démission des rangs du parti créé par son géniteur en 1992.
Si le Dr Nicole Assélé n’a pas précisé sa prochaine destination politique, il est cependant fort à parier qu’elle aura plus de temps pour se positionner sur-le-champ associatif en prélude aux prochaines consultations électorales.
DM/AGP-Libreville
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