C’est le mot d’ordre de la confédération syndicale, qui appelé ce jeudi au boycott de la prochaine fête du Travail pour pour exiger la libération du leader incarcéré, et sa réintégration au sein de la Fonction publique.
Lors d’une déclaration faite ce jeudi 28 avril à Libreville, la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU) a annoncé le boycott de la prochaine célébration de la fête du Travail, le dimanche 1er mai prochain. Une manière pour ces syndicalistes d’exiger la libération de leur président Jean Rémy Yama désormais radié de la Fonction publique, et incarcéré depuis le 2 mars dernier dans le cadre d’une rocambolesque affaire de détournement supposé de fonds.
« L’arrestation et la détention arbitraire du président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC), Jean Rémy Yama, charismatique défenseur de vos droits, nous interpelle pour que nous passions un avertissement, un signal fort
à l’endroit du gouvernement. Parce que l’objectif du gouvernement serait d’éteindre une fois pour toute la revendication syndicale pour passer tranquillement comme il veut sans contradiction« , ont estimé les syndicalistes.
Les responsables de DU appellent à une forte mobilisation à leur siège de Libreville, ce dimanche 1er mai 2022, pour manifester ce boycott de la fête du Travail. Seuls points à même de les contenter, la libération de Jean Rémy Yama, et sa réintégration au sein de la Fonction publique gabonaise.
LKM
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