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Le Centre des Libéraux réformateurs (CLR, Majorité), a organisé, ce samedi à Libreville, son 2ème congrès extraordinaire dit de la consolidation des statuts, sanctionné notamment par les adoptions de l’ancienne règlementation datant de 2012, de l’exclusion de Nicole Assélé et Alexandre Désiré Tapoyo et la suppression de leurs postes, ainsi que de la nouvelle équipe dirigeante conduite par le président fondateur, Jean Boniface Assélé.
Les résolutions de ce congrès extraordinaire sont les résultats des travaux en commission, dont le bureau était présidé par Pascal Boileau Obiang Ondo.
S’agissant de la règlementation, les congressistes ont adopté le retour aux dispositions des statuts issus du 3ème congrès ordinaire du 3 juin 2O12 abrogeant sur coup toute disposition contraire. Notamment ceux issus du congrès de 2019.
Les nouveaux textes adoptés consacrent un leadership clair avec des responsables et des organes qui en dépendent, à savoir un président à la fois du collège politique, du commissariat politique et qui dirige le directoire, en la personne de Jean Boniface Assélé. Ce dernier est secondé par cinq vice-présidents, un représentant personnel, un Secrétaire général et ses adjoints et un secrétaire administratif permanent et son adjoint et des secrétaires nationaux.
En ce qui concerne Nicole Assélé et Alexandre Désiré Tapoyo, les congressistes ont, de manière unanime, approuvé les différentes décisions portant leur exclusion définitive du parti.
Aussi, ont-ils procédé à l’adoption de la modification de quelques dispositions des statuts pour les arrimer au retour aux fondamentaux. Ce, afin d’assurer une efficacité certaine, un fonctionnement harmonieux des organes du parti, une meilleure collaboration et coopération entre responsables.
Pour ce qui est de la nouvelle équipe dirigeante, les décisions portant nomination des vice-présidents et représentants personnels et nomination des membres du Secrétariat exécutif, prises par le président fondateur, ont été adoptées. Outre le président Jean Boniface Assélé, on note également l’arrivée à la tête du Secrétariat exécutif de Obiang Ondo Pascal Boileau.
Dans son intervention circonstancielle, le président fondateur du CLR n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction pour la réussite de ce congrès, en ce sens qu’il ramène la sérénité dans son parti.
Aussi, a-t-il appelé les militants à soutenir les promus, tout en appelant également à ces derniers à une gestion harmonieuse du parti.
«J’invite tous les camarades à soutenir la nouvelle direction du parti, qui doit rapidement s’approprier les lourdes missions qui sont les leurs», a-t-il lancé.
«Aux camarades nouvellement promus, je vous exhorte, dans un esprit de camaraderie, à toujours favoriser le dialogue entre nous et d’associer à toutes les réflexions et toutes activités, toutes les bonnes volontés, car le CLR ne sera jamais l’affaire d’un camp, d’un clan, ni d’une famille», a ajouté Jean Boniface Assélé.
Peu avant cette intervention, les congressistes ont eu droit à la lecture des motions de soutien lues par les coordinateurs des neuf provinces qui ont fait le déplacement.
La tenue de ce congrès extraordinaire est le processus d’un retour aux fondamentaux prôné par le président du CLR. En effet, au cours d’une communication du 20 novembre 2021, ce dernier avait dénoncé la difficile application des dispositions issues du 1er congrès extraordinaire du 14 septembre 2019 et l’apparition des conflits de compétence entre certains responsables et organes ayant menacé l’unité, l’intégrité et le prestige du parti.
A cela s’ajoute le fait que le parti ne disposait pas des statuts et règlement intérieur consolidés, signés par le président fondateur, transmis au ministère de l’Intérieur et enregistrés au domaine comme l’exige la procédure.
Stéphane NGUEMA/AGP
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