Le colistier de Jérôme Efong Nzolo a tenu une conférence de presse ce jeudi soir à Libreville pour contester la décision de la commission électorale écartant la candidature de leur tête de liste, mais également réaffirmer leur volonté d’aller jusqu’au bout du processus électoral.
On a connu tout dernièrement la théorie du danger du nouveau sélectionneur du Cameroun, Rigobert Song. On a également eu droit à une typiquement gabonaise. Celle notamment de «l’arbitre mal arbitré». C’est visiblement ce à quoi a du se soumettre le candidat déclaré à l’élection pour la présidence de la Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot), Jérôme Efong Nzolo, ce jeudi, à 48 heures d’un scrutin fortement attendu. Et qui cristallise tant.
En effet, l’ancien arbitre international et son équipe de campagne ont connu un après-midi des plus stressant, voire même déstabilisant lorsque ceux-ci apprenaient à travers une correspondance émanant de la commission électorale que la candidature de leur tête de liste, Jérôme Efong Nzolo, tombait sous le coup de l’incompatibilité, en raison de ses fonctions de Directeur général adjoint de l’Office National du Développement du Sport et de la Culture (ONDSC).
Une mise à l’écart qui a naturellement fait réagir dans le camp Jérôme Efong Nzolo, puisqu’une conférence de presse s’est tenue ce jeudi soir en guise de riposte face à une procédure que l’ancien sélectionneur national U23, Claude Mbourounot a remis en cause. Tant sur la forme que sur le fond.
«Nous n’avons pas été notifiés comme l’exige la procédure en pareil circonstance. Aussi ce qu’il faut savoir c’est que lorsque la commission électorale a déjà validé une liste, cette dernière ne peut plus faire l’objet d’une révision», a-t-il avancé. Avant d’ajouter que : «nous allons prendre part au vote».
Probablement convaincu et rassuré par la réaction instantanée de leur tête de liste, dont on a appris par la voix du conseiller juridique, Eric Nkoghe, qu’il avait bel et bien démissionné de sa fonction de Directeur général adjoint de l’Office Nationale du Développement du Sport et de la Culture. Une nouvelle donnée qui, bien évidemment, pourrait mettre fin à l’imbroglio juridique.
FE/AGP
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