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La Fédération gabonaise des syndicats des transporteurs et assimilés (FEGASTA), conduite par Albert Bernard Bongo Essono, a déposé un préavis de grève ce mercredi 6 avril 2022 auprès de sa tutelle. Ces transporteurs dénoncent un conflit de compétence entre la mairie de Libreville et l’Etat central.
Les taximen affiliés à la Fédération gabonaise des syndicats des transporteurs et assimilés (FEGASTA) se heurtent au principe du maire de Libreville qui représente les collectivités locales et l’administration publique représentée par le ministère des Travaux publics. Il s’agit d’une loi promulguée par les Travaux publiques, règlementant l’exercice de la profession urbaine. De ce fait, le maire de Libreville aurait abrogé cette loi par des arrêtés.
« L’administration publique représentée par les TP nous a donné une loi qui est passée par les deux Chambres. Cette loi fixe les domaines des compétences des différentes parties, mais le maire de la commune de Libreville ne respecterait pas le principe », a déploré Albert Bernard Bongo Essono, le président de la FEGASTA.
Ce dernier constaté un vice de forme et de procédure par l’édile de Libreville. « Ce qui est contradictoire, c’est que madame le maire de Libreville signe des arrêtés. Un arrêté ne peut pas être annulé par une loi. Donc il y a vice de forme, vice de procédure », a-t-il ajouté.
Aussi lui et les siens ont-ils annoncé le dépôt d’un préavis de grève. « C’est un préavis qui vise à nous expliquer qui est au-dessus de qui, et qui doit faire quoi ? Si ce problème n’est pas résolu, Libreville pourrait connaître une grève des taxis comme il y en a eu récemment à Port-Gentil ». Le maire de Libreville et la Fegasta ont tous saisi le premier ministre quant à la résolution de ce conflit.
LKM
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