Le Gabon invité à New York pour la révision du Pacte mondial sur les migrations

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des genres, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, a reçu en audience, le mercredi 09 mars écoulé, la directrice régional adjointe de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) de Dakar, Sophie Nonemmacher, qui a invité le Gabon à prendre part à la révision du Pacte mondial sur les migrations qui se tiendra en mai prochain à New York.

La Représentante de l’OIM a présenté les missions de l’OIM à la ministre Chargée des Droits de l’Homme. Ces missions sont la gestion des migrations internes et externes dans le monde. L’OIM est composée de 195 pays dont le Gabon qui a adhéré à plusieurs conventions internationales de cette thématique.

Sophie Nonemmacher a informé Erlyne Antonela Ndembet-Damas de l’invitation du Gabon à New York, en mai prochain, pour la révision du Pacte mondial sur les migrations, signé en 2018. Elle a souhaité que le Gabon soit représenté par une forte délégation au regard de sa gestion exemplaire des immigrés.

Elle est revenue sur les actions menées par l’OIM au Gabon. A savoir, la mise en place d’un observatoire sur la migration et qui est en charge de la collecte des données sur les migrations internes et externes en vue d’aider le Gouvernement dans la formulation des politiques publiques sur les migrations, la prise en charge des personnes en situation de traite. Registre dans lequel l’OIM soutient les efforts du Gabon en matière de lutte contre la Traite des personnes.

Remerciant la Représente de l’OIM, sur l’intérêt porté à son département, le ministre de la Justice a présenté les efforts du Gabon en matière de Traite de personnes. En effet, après avoir constaté des agissements sur la traite des personnes sur son territoire, le Gabon a pris plusieurs mesures dont le rapatriement des enfants en situation de traite dans les pays de départ, la pénalisation de la traite dans le Code pénal et la signature des Conventions relatives à la traite des personnes avec les pays d’origine.

En ce qui concerne les difficultés rencontrées par l’OIM au niveau du Gabon sur les procédures de rapatriement des enfants dans les pays d’origine, le membre du gouvernement a rassuré son interlocuteur de ce que les services concernés seront consultés pour comprendre les raisons qui font que la procédure soit payante.

Concernant le visa de sortie, le ministre de la Justice a dirigé l’OIM vers le département ministériel en charge de la délivrance des visas.

FSS (Sur les notes du ministère de la Justice)