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L’acte de jumelage définitif des deux villes a été signé ce vendredi 04 mars, entre le maire de la commune de Port-Gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime (Ouest), Gabriel Tchango et celui de la commune de Mandji, le chef-lieu du département de Ndolou, dans la Ngounié (Sud), en présence du gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngomo Ayong et du président du Conseil départemental de Bendjé, Barris Ogoula.
Entamé, il y a deux ans, le processus de jumelage entre la commune de Port-Gentil et celle de Mandji a été scellé ce vendredi 04 mars par Gabriel Tchango, maire de Port-Gentil et Benoît Jacquard Mougouka, maire de Mandji.
Pour le Président du conseil municipal de Port-Gentil, cette coopération, qui sera aussi variée que transversale, va mettre un accent particulier dans les domaines du social, de l’éducation, la santé, l’économie, la culture, le sport, le tourisme, l’agriculture et l’environnement.
A en croire Gabriel Tchango, il sera question pour les deux communes d’unir leurs efforts et de partager leurs expériences respectives.
«Le jumelage entre nos deux communes est avant tout, une des solutions aux nombreux problèmes que rencontrent nos villes qui, à plusieurs niveaux, sont identiques. Voilà pourquoi nous croyons qu’en unissant nos efforts et nos expériences respectives, nous avons de fortes chances d’y apporter des réponses concrètes et durables à nos problèmes», a-t-il fait savoir.
Le maire de Mandji, Jacquard Mougoula a, à l’entame de son propos, fait un bref rappel historique des deux villes, précisant que cet acte de jumelage est d’une part une façon de renouer et formaliser les liens historiques des deux communes, et d’autres part, il constitue un levier de développement.
«La ville dénommée de nos jours « Port-Gentil » fût d’abord désignée avant l’arrivée des colons français « Mandji’ ou « Mandji oroungou ». La ville dont j’ai la charge se nomme « Poste Mandji » ou « Mandji ». Ce nom Mandji désigne un arbre appelé Iroko en français, avec ses multiples vertus thérapeutiques et médicinales jadis en abondance au Cap Lopez, il servait de repère au temps de la navigation à voile», a-t-il rappelé.
Ajoutant que cette coopération nationale des deux communes est un levier de développement visant particulièrement, l’administration communale, l’économie, du tourisme, la culture et la formation.
Aussi, s’agissant de l’administration communale, le Maire de Mandji a souligné que ce partenariat entre les deux villes va, entre autres, permettre d’améliorer et de développer l’administration des collectivités locales.
La mise en pratique de cette coopération nationale va permettre une bonne gouvernance locale. Ce qui va consister à améliorer l’efficacité de la gestion des services des collectivités locales, et ce, en réponse aux préoccupations et aspirations des populations d’une part, et à l’amélioration des rapports entre les citoyens, les élus locaux et les collectivités locale d’autres part.
Invitant les autres villes du Gabon à faire de même, les maires des deux villes jumelles n’ont pas manqué de rappeler que cet acte de jumelage prend appui juridique conformément aux lois organiques n°015/96 du 6 juin 1996 et celle n°01/2014 du 15 juin 2015 relatives à la décentralisation dans leurs articles 208 et 148 de la coopération entre les collectivités locales. Ces lois stipulent que la coopération, l’entraide ou toutes autres formes d’échanges sont autorisés entre les collectivités locales ayant des intérêts communs dans les conditions et modalités fixées par la loi.
PM/AGP
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