Okondja : un homme de 38 ans viole une fillette de 6 ans

Sieur Lionel Ontsia Antouka de nationalité gabonaise et âgé de 38 ans, a été appréhendé par les éléments de la brigade de Gendarmerie d’Okondja, le chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo dans le Haut-Ogooué (Sud-est), pour viol sur une mineure de 6 ans la nommée D.O, petite fille de sa concubine.

Selon le témoignage de la mère de la jeune fille DO., rencontrée au hall de la brigade de Gendarmerie, les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 11 février écoulé aux environs de 23 h. Le présumé violeur, Ontsia Antouka, après avoir passé un temps hors de son domicile, est rentré chez lui. «A son arrivée, il trouve la porte fermée. Il demanda alors qu’on lui ouvre, chose faite par son amie. Etant au salon, ce dernier demanda à manger ce qui fut fait. Pendant qu’il mangeait, il va commencer à harceler sa femme avec des questions pour savoir où était-elle la journée et qu’a-t-elle fait?».

Les réponses de cette dernière ne trouveront pas l’assentiment de l’homme. Ce qui provoqua une altercation vu que ce dernier était ivre. Voyant la tournure des événements, la jeune dame est sortie. Ensuite, Lionel Ontsia Antouka ferma la porte.

Dame Rose Mpea, pendant sa fuite, n’ira pas loin puisqu’elle décide de rester derrière la maison pensant à une prise de conscience de son homme, malheureusement, rien ne fut fait.

«Je me rends compte que mon homme rentre dans la chambre dans laquelle dormaient les enfants. Il souleva la plus grande âgée de 6 ans pour l’amener dans la chambre conjugale et de là-bas, la grande mère n’avait que des oreilles pour entendre les cris de l’enfant. C’est ainsi que j’ai décidé le lendemain, d’amener l’enfant à l’hôpital. Les examens effectués par le médecin chef du centre médical confirmeront le viol. Né pouvant laisser cet acte impuni, j’ai décidé de dénoncer le bourreau de ma petite fille», a-t-elle expliqué.

Actuellement, le présumé violeur se trouve dans les geôles de la brigade de Gendarmerie d’Okondja, en attendant d’être présenté devant le procureur de la République à Franceville.

Tania Lewoussi/AGP