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Taxé de tous les maux sur les réseaux sociaux, l’imam Ismaël Océni Ossa a tenu à délivrer solennellement sa part de vérité et rejeter toutes les allégations « mensongères » à son endroit, devant l’opinion nationale et internationale.
Lors de l’ouverture du 4e Congrès de la communauté musulmane du Gabon ce samedi 12 février 2022, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Océni Ossa, a tenu à rétablir la vérité, suite à la campagne de dénigrement, de diffamation et d’injures dont il est victime depuis un certain temps sur les réseaux sociaux.
« Je suis arrivé au Gabon dans ma tendre jeunesse, et j’ai trouvé ici, dans cette terre d’accueil, des pères et mères adoptifs, des frères et des sœurs. Le Gabon m’a aidé, le Gabon m’a permis de pouvoir éclore des actions qui sommeillaient en moi depuis ma terre natale. Je suis par conséquent, conscient de ce que je dois à ce pays« , a-t-il indiqué dans un premier temps.
L’imam Ismaël Océni a rappelé par la suite que par l’éducation traditionnelle et religieuse, il est inculqué que quiconque ne remercie pas l’être humain, ne saurait remercier Allah. « C’est pourquoi en ce grand jour et en ce sanctuaire dont l’omniprésence de Son propriétaire est indéniable, je voulais délivrer solennellement le message de ma reconnaissance à cette terre d’accueil et à sa population. Sachez que si l’islam interdit à la femme en quête d’amour de droguer son mari, vice-versa, c’est parce que les conséquences d’un tel acte, au plan physique, psychique, moral, voire spirituel, sont désastreuses pour son honneur…et l’auteur encourt la colère d’Allah« , a fait savoir l’imam.
« Combien de fois pour celui qui le fait pour tout un peuple innocent envers qui, il est redevable. Je voulais rassurer que je ne suis ni de près, ni de loin coupable, ni d’enlèvement éventuel d’enfants, ni de sacrifice humain, ni de prélèvement d’organes humains. Je n’ai jamais été Michelin, ni Taximan, même que ce sont de nobles métiers que j’aurai bien voulu exercer, mais que je n’ai pas fait », a-t-il affirmé. Non sans rappeler que l’islam interdit les rites du deuil et autres rites entourant la mort, ou les ossements humains.
Évoquant ces points et conscient de la gravité de tout ce qui précède, le leader religieux a simplement voulu rassurer ces compatriotes musulmans et non musulmans présents, que « les histoires diffusées avec insistance depuis un certain temps sur les réseaux sociaux, relatives aux actes d’empoisonnement de la population par l’eau de la SEEG, ou de dépouille à but fétichiste de la part de (sa) modeste personne sont dénuées de tout fondement et ne correspondent à aucune réalité pour résister à l’épreuve des faits« .
Sûr de la véracité de ses propos et présent dans la maison de l’éternel, l’imam Ismaël Océni Ossa a juré devant Allah que tout ceci n’est que mensonge monté de toute pièce pour le jeter à la vindicte populaire.
D’après le président du CSAIG, l’occasion de ces assises était l’idéal pour lui qui est accusé de ce prononcer. « Par respect pour vous, par respect pour les plus hautes autorités, par respect pour ceux qui m’ont offert gracieusement la nationalité et qui m’ont même proposé de faire l’adjonction de nom Ossa. J’ai pris la parole en réaction de toutes ces campagnes d’acharnement contre ma modeste personne. Je ne pouvais pas laisser une telle opportunité pour dire toute ma part de vérité sur toutes ces accusations dans l’objectif de rassurer mes compatriotes« , a-t-il dit.
Par un verset du coran, il a conclu en ces termes : « Ô vous qui avez cru! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait« .
CBO/AGP
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