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La Société gabonaise de développement agricole (Sogada), ambitionne d’accompagner le Gabon vers l’autosuffisance alimentaire, à travers une fourniture à grande échelle des produits maraîchers, a indiqué ce mardi 8 janvier l’administrateur général de cette structure, Hervé Patrick Opiangah, au cours de la visite de ses installations situées à Meyang, dans le département du Komo Mondah (Ntoum), à environ 40km de Libreville.
Le retour à la terre devient progressivement une réalité au Gabon. Parmi ceux qui ont compris la nécessité de ce virage, la Société gabonaise de développement agricole (Sogada) et son administrateur général Hervé Patrick Opiangha.
La visite des installations de cette structure privée, à Ntoum, a permis à la presse nationale d’apprécier ses réalisations en matière d’agriculture et d’élevage. L’objectif pour M. Opiangha étant de parvenir à l’autosuffisance alimentaire par la production à grande échelle.
D’une superficie de 108 hectares avec titre foncier, le domaine de la Sogada dispose de 10 bâtiments de poulaillers, 4 bâtiments de porcherie pour 500 porcs. La société a investi 6,6 milliards de francs CFA pour une production de 2,2millions d’œufs par an sur le marché local, avec un cheptel de 20 mille poules pondeuses en production journalière, apprend-on. 400 emplois directs et indirects ont été créés, et le site compte à ce jour 57 salariés.
« Nos poules ont une excellente qualité d’eau, et c’est très important pour leur croissance, car la qualité de l’eau favorise l’élevage. Nous bénéficions pour ce faire, d’un accompagnement de l’Etat qui nous exonère de la fiscalité douanière pour les produits strictement dédiés à l’exploitation agricole et l’élevage », s’est satisfait M. Opiangah.
« Pour limiter les importations, j’ai muri cette exploitation. En me promenant, j’ai découvert ce site de Meyang et les riverains m’ont accordé cette parcelle pour l’exploiter à ces fins« , a-t-il indiqué. Pour l’administrateur général, le projet de la Sogada vient répondre à une demande de consommation locale des produits de maraîchage, donc de l’agriculture et l’élevage. Il estime que le Gabon ne doit plus dépendre des autres pays en terme d’exploitations alimentaires, mais doit plutôt voir émerger une production locale réalisée par les nationaux, avec le souci de maîtriser la chaîne de production de bout en bout et en qualité sur le plan de la garantie sanitaire.
A travers sa structure, Hervé Patrick Opiangha (au micro), entend contribuer à l’autosuffisance alimentaire du Gabon.
Pour nourrir sa population, l’Etat gabonais dépense chaque année environ 300 milliards de francs CFA d’importations alimentaires. Le gouvernement à travers des nombreux projets comme Graine a tenté d’inverser cette tendance, mais sans succès. Le projet de la Sogada parait une bonne initiative,
pour susciter de l’émulation auprès d’autres compatriotes, en vue d’une production alimentaire de masse, dans le but de parvenir à l’idéal de l’autosuffisance alimentaire.
RNA
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