Le Sénégal assure, depuis le samedi 05 février écoulé, la présidence tournante de l’organisation panafricaine. Après avoir reçu le flambeau de son prédécesseur, Macky Sall a dit placer son mandat sous le signe de la paix.
Le président sénégalais Macky Sall a débuté samedi son mandat à la tête de l’Union africaine (UA). Sa présidence intervient dans un contexte particulier, marqué par une succession de coups d’État en Afrique de l’Ouest et une défiance grandissante de la population envers les instances régionales. Le dirigeant ouest-africain succède ainsi au Congolais Félix Tshisekedi, pour un mandat d’un an, à la présidence de la première instance intergouvernementale africaine, qui fête cette année son 20e anniversaire.
Après avoir reçu le flambeau de son prédécesseur, Macky Sall a dit placer sa gouvernance sous le sceau de la paix et la sécurité sur le continent. Le nouveau président de l’UA veut jouer pleinement un rôle dans la résolution des crises sécuritaires et sociopolitiques.
Nos défis restent nombreux et pressants, qu’il s’agisse de la paix et de la sécurité, des changements anticonstitutionnels de gouvernement, de la protection de l’environnement, de la santé et du développement économique et social.
Nous ne pouvons détourner nos regards de toutes ces vies perdues, ces familles endeuillées, ces millions de personnes déplacées ou réfugiées, ces écoles et structures de santé fermées et ces cohésions sociales désintégrées. Le bon sens commande de faire taire les armes et construire une culture de dialogue et de concertation dans le cadre des mécanismes africains de résolution des conflits a expliqué Macky Sall à la tribune de l’UA, selon les informations relayées par Africanews.
« L’Afrique est plus que jamais décidée à prendre son destin en mains« , a en outre déclaré le dirigeant lors de son discours inaugural, promettant d’œuvrer à la mise en place de « partenariats rénovés, plus justes et plus équitables » avec les partenaires internationaux.
Composée de 55 États membres, l’Union africaine a pour rôle de promouvoir la paix, la démocratie et le développement économique sur le continent. Entre la vague de coup d’Etat en Afrique de l’Ouest, la crise de confiance dans les institutions régionales ou encore la pandémie de Covid-19, les dossiers ne manquent pas pour le nouveau président de l’UA.
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