LIBREVILLE, le 28 janv. (AGP) – Rien de ce qui a été avancé contre le Maroc n’a été prouvé, a affirmé mercredi maître Olivier Baratelli, avocat du royaume dans l’affaire du logiciel d’espionnage Pégasus.
Le Maroc n’a jamais utilisé le logiciel Pégasus, a démenti Me Olivier Baratelli, appelant la presse française à « arrêter de salir le royaume« . Dans une vidéo dont l’AGP a pris connaissance, l’avocat français a indexé les médias qui ont fait l’écho des accusations portées contre le Maroc, citant ‘’Le Monde’’, ‘’Radio France’’, ‘’France Médias Monde’’, ‘’Médiapart’’, ‘’l’Humanité’’, puis Amnesty International et Forbidden stories.
Mercredi dernier, le tribunal de Paris a examiné la recevabilité des poursuites engagées auparavant par le Maroc contre ces médias et organismes. Pour Me Olivier Baratelli, toute la lumière doit être faite sur les allégations mensongères d’Amnesty International et Forbidden stories qui avancent des éléments sans la moindre preuve, ajoutant que « NSO n’a jamais eu de lien contractuel avec le Maroc« . Me Olivier Baratelli a dénoncé un « procès d’intention médiatique, infondé et visiblement créé de toutes pièces pour déstabiliser la relation diplomatique entre le Maroc et la France« .
Autant dire que l’heure de la riposte a sonné pour le Maroc, faussement accusé aux yeux de son avocat d’être impliqué dans un réseau d’espionnage des personnalités à travers le monde, et notamment françaises. L’avocat du Maroc dans cette affaire est formel : tout le tapage médiatique orchestré autour de cette affaire est truffé de « fakes-news » ; d’où sa détermination d’aller jusqu’au de la procédure déjà engagée en justice pour faire éclater la vérité.
AGP
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