Le Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés (MCVL) a été reçu, le jeudi 27 janvier écoulé, par la présidente de l’Union Nationale (UN, Opposition), Paulette Missambo. Il a été question de dresser un diagnostic sociopolitique et économique du Gabon sur lequel ils doivent se pencher aux côtés des politiques afin d’organiser le référendum à l’initiative citoyenne.
Dans le cadre de sa tournée de consultation citoyenne dans tous les partis politiques de l’opposition et de la majorité, le Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés (MCVL) a entamé le périple le jeudi 27 janvier 2022, du côté du parti de l’opposition, l’Union Nationale (UN), à Libreville.
Première étape importante, la société civile est venue dresser un diagnostic de la situation sociopolitique et économique actuelle du pays et en appellent à la vigilance des partis politiques sans distinction pour qu’ensemble, ils arrivent à organiser le référendum à l’initiative citoyenne, avant les prochaines élections, et voir quelles types d’actions ils doivent mener pour trouver des solutions aux préoccupations des gabonais.
«L’Union nationale fait partie des piliers en matière de partis politiques au Gabon. Nous sortons de là très satisfaits de constater que la présidente fraîchement à la tête de l’Union nationale a répondu avec promptitude à notre demande. Nous allons mettre en place, dans quelques jours, une commission technique afin de poursuivre cette réflexion. Parce qu’ensemble, nous allons réussir», a fait savoir Emmanuel Mvé Mba, président national du Congrès des Agents publics, Parapublics et Privés de l’État (CAPPE).
Avant de rappeler l’essentiel des questions abordées au cours des échanges avec Paulette Missambo : «Nous avons constaté que les droits sont confisqués au Gabon. Il est question d’appeler le peuple au référendum à l’initiative citoyenne. Mais, nous ne pouvons pas le faire tout seul. Il s’agit d’aller vers les politiques, la société civile, les confessions religieuses, afin que nous puissions sortir le Gabon de ce marasme. Nous disons que le Gabon est malade».
Convaincue que l’intérêt général est au-dessus, voire contre les intérêts personnels, la présidente de l’UN s’est réjouie de la démarche entreprise par le MCVL. «La société civile est une force importante dans l’échiquier national. Elle vit au cœur de la cité, et donc elle est tout à fait au fait des problèmes que rencontrent nos populations. Nous avons noté une convergence dans le diagnostic qu’ils ont dressé, qui est également le nôtre. Nous pensons qu’il y a effectivement lieu, une place pour une collaboration active entre nos deux institutions pour atteindre les objectifs visés», a confié Paulette Missambo, avant de confirmer qu’elle reste disposée à construire quelque chose avec la société civile.
Dans cette démarche dite positive, la société civile reflète un système de valeurs telles la participation, la responsabilité, la solidarité, etc. De même, elle entend promouvoir le dialogue, être une force de proposition en appui aux partis politiques et aux pouvoirs publics. Le Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés (MCVL) a réitéré qu’il reste centriste et ouvert à tous les échanges pour un Gabon meilleur.
Rappelons que le Mouvement Citoyen des Volontaires des Libertés regroupe les centrales syndicales, les syndicats de base, les ONG et associations.
Chancelle BIKET ONANGA
Commentaires