En marge, récemment, de ses échanges avec les cadres de l’Union nationale à Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), Jean Christophe Owono, fraîchement nommé représentant provincial de l’Union nationale (UN, opposition), a accordé un bref entretien au bureau provincial de l’Agence gabonaise de Presse pour faire le point de sa récente rencontre avec les siens.
Agence Gabonaise de Presse : M. le Sénateur, vous sortez d’une réunion politique avec les vôtres, quel en était l’objet ?
Jean Christophe Owono Nguema : «Permettez-moi de remercier l’Agence gabonaise de presse de toujours courir nos activités. Vous ne le saviez peut-être pas, j’ai été nommé, en même temps que d’autres dans d’autres provinces, représentant de l’Union nationale, notre parti, dans la province du Woleu-Ntem, par décision numéro 4/Un/ P. A la suite de cette nomination et en conformité avec les lois de notre pays, il m’appartenait d’aller faire mes civilités aux autorités politico-administratives de la province, dont le Gouverneur de la province, Jules Djeki. Cela fait, il était de bon aloi, in fine, de me retrouver avec les responsables, les militants et les sympathisants du parti, afin de leur transmettre les attentes de Mme Paulette Missambo, la présidente du Parti et l’ensemble du directoire. Ma mission présente et urgente qui doit être exécutée dès le mois de février, est de faire l’inventaire du parti, lancer ses activités du parti et mener la campagne d’enrôlement des militants».
Pouvez-vous nous dire en quoi les attributions des, désormais, coordinations provinciales de votre parti sont-elles distinctes des vôtres aujourd’hui, en qualité de représentant provincial?
«Disons que l’innovation se situe au niveau de la dénomination et des compétences. En effet, au terme de la dernière révision des statuts et du règlement intérieur, les coordinations animaient la vie du parti, elles dépendaient très étroitement du directoire. Aujourd’hui, cela a changé car je jouis, en qualité de représentant provincial, d’une totale indépendance dans le cadre de mes activités. Sous réserve, il convient de le souligner, de la feuille de route de la direction du parti».
M. le député, votre parti sort d’un congrès électif qui aura sans doute laissé des traces. Au niveau de votre province, ne redoutez-vous pas une réminiscence des stigmates de cette élection ?
«Écoutez, l’Union Nationale vient d’administrer une leçon de démocratie à tous; aussi bien en interne qu’à l’extérieur de celui-ci. Et même au niveau international, c’est un fait indéniable. A présent l’élection est derrière nous. Ce qui importe à tous de retenir, c’est la victoire, sans contestation possible de Paulette Missambo. Pour preuve, son adversaire, que je considère comme son petit frère, Paul Mari Gondjout, est allé le féliciter, immédiatement après la proclamation des résultats définitifs. C’est la preuve de la maturité et la grandeur de notre parti. A présent, notre mission à nous, représentant provinciaux, c’est d’œuvrer à l’unification, au rassemblement de la grande famille Union nationale. Il ne saurait y avoir ni rancœurs, ni amertume, car seule l’Union nationale est sortie de cette élection».
Propos recueillis par Ernest Mvie Mendame
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