Avec l’entrée en vigueur des mesures gouvernementales contre la Covid-19, la centrale syndicale Dynamique unitaire a rappelé à la population la nécessité d’adhérer au mouvement des journées « ville morte » de ces 13 et 14 janvier 2022. C’était au cours d’un point de presse tenu hier mercredi 12 janvier à Libreville.
« Nous nous retrouvons aujourd’hui à J-1 de la ville morte sur toute l’étendue du territoire et qui durera 2 jours, c’est-à-dire les 13 et 14 janvier 2022. Lorsque cette décision avait été prise, certains s’interrogeaient sur l’actualité, parce qu’il n’y avait aucun élément qui pouvait justifier la volonté du gouvernement à poursuivre l’application du décret de la discorde. Mais nous avons bien fait car nous connaissons ce gouvernement. A travers la proposition de décret prise au dernier Conseil des ministres, le gouvernement nous impose par tous les moyens sa vaccination. L’article 8 précise bien que les tests PCR ne sont plus gratuits. Cher camarades, compatriotes nous avons raison de décider de cette ville morte« , a indiqué Jean Rémy Yama, président de la Dynamique unitaire (DU).
Pour ce dernier, l’obligation de présentation des résultats négatifs des tests PCR dans les hôpitaux comme constaté à l’hôpital des instructions des Armées sise au Pk9, est une aberration qu’il faudrait dénoncer. Aussi, cette exigence est selon lui, une violation de l’article 12 dudit décret.
Contre le même projet sanitaire du gouvernement, un appel à la ville morte avait déjà été lancé le 15 décembre dernier dans le pays. Un mouvement qui avait été plutôt suivi par la population, au regard de certaines vidéos et images diffusées sur les réseaux sociaux. Comme une preuve qu’une grande majorité des Gabonais n’adhère pas aux dernières décisions prises par le gouvernement pour lutter contre la Covid-19. Que nous réservent les journées des 13 et 14 janvier ? La ville morte aura-t-elle du succès comme la précédente ?
Therre Yasmina MAKITA
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