La cérémonie marquant le départ à la retraite de l’ancien arbitre international gabonais, Eric Otogo, a eu lieu le jeudi 30 décembre écoulé à Libreville. Occasion pour ce dernier de faire le bilan d’une carrière assez honorable et envisager son après carrière.
«Après dix-neuf passés dans le milieu du mouvement sportif national et international, après dix-neuf ans passés sur les terrains, il est venu le temps pour moi de regarder derrière, de mesurer le chemin parcouru et d’envisager la suite différemment», a estimé celui qui est considéré dans l’opinion comme l’un des meilleurs arbitres que le Gabon n’ait eu jusqu’à présent.
Et si le tout fraîchement retraité ne s’est pas prononcé assez clairement sur son après et riche carrière dans l’univers de l’arbitrage, Eric Otogo souhaite néanmoins avant tout «profiter de ma famille, ma chère épouse, qui a si souvent accepté que je sacrifie une bonne partie de notre temps à cette activité qui m’a assez souvent éloigné d’elle», a-t-il indiqué.
De là, à tout plaquer pour un univers qui lui a presque tout donné? Pas sûr. D’autant que ‘’ l’homme en noir’’, aux cinq participations en Coupe d’Afrique des Nations successives (2012, 2013, 2015, 2017, 2019), entend «pouvoir donner aux autres un peu de mon temps, un peu de mes connaissances, un peu de mes compétences, tout en continuant d’apprendre», a-t-il souhaité.
Cette cérémonie qui s’est voulue assez sobre et à quelques encablures du démarrage de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations, fut aussi l’occasion pour celui qui a embrassé la carrière d’arbitre en 2002 de faire le bilan d’un parcours teinté de passion, persévérance et d’obstination. Des vertus qui, tout au long de ses 10 ans de carrière, l’ont aidé à progresser pour se faire une place, mieux un nom dans le paysage de l’arbitrage en Afrique et même au de-là, du continent avec un total de 104 matchs officiés.
Notons qu’Eric Otogo a fait sa dernière apparition en qualité d’arbitre lors du match comptant pour les éliminatoires du mondial 2022 entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Benin, le 14 novembre dernier.
Fusher Edzang
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