Le conseil des ministres du vendredi 17 décembre 2021 a adopté un projet de loi portant protection ou assistance consulaire des gabonais de l’étranger. Une loi en perspective afin de renforcer leurs conditions de protection, notamment en cas de décès, de disparition, d’enlèvement international d’enfants lorsque l’un des parents est gabonais etc.
Pris en application des dispositions de la Constitution, le projet de loi portant protection ou assistance consulaire des Gabonais de l’Etranger, adopté vendredi en conseil des ministres définit les conditions d’exercice de la protection consulaire, en mettant un accent particulier contre l’arbitraire, la protection de la dignité humaine, la protection des enfants et des personnes en situation de détresse.
Ainsi, la protection ou l’assistance Consulaire accordée aux gabonais séjournant ou résidant à l’étranger consistera en une aide sur le plan administratif ou juridique en cas de décès, d’accident grave, de crime grave dont est victime un gabonais, de disparition, d’arrestation ou détention, de situation de détresse, d’enlèvement international d’enfants lorsque l’enfant ou un des parents de celui-ci est gabonais, de besoin de titres de voyage provisoires, de crise consulaire majeure notamment les catastrophes naturelles ou les crises politiques. En effet, une fois cette loi votée et promulguée, les gabonais de la diaspora verront leurs conditions de protection être renforcées.
Une nécessité de vote et de promulgation d’urgence de cette loi car des cas d’insécurité, d’abandon de nombreux gabonais de l’étranger ou en difficulté avec la justice de leurs pays d’accueil sont de plus en plus relayés notamment en Tunisie avec le cas de Walvina Tonda Issoughi, injustement incarcérée mais acquittée, d’autres cas avant celui-là dont récemment un étudiant gabonais ayant requis l’anonymat, toujours en Tunisie, lui aussi arrêté alors qu’il attendait le métro à la gare d’Ariana à Tunis, puis relâché le lendemain, en France aussi, de nombreux cas sont cités, en Afrique du sud etc.
Les représentations diplomatiques gabonaises accréditées à l’étranger devront davantage agir en faveur de la préservation de la vie de leurs concitoyens.
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