Le ministère des Affaires sociales et des Droits de la femme a commémoré ce jeudi 25 novembre 2021, la journée internationale pour l’élimination de violence à l’égard de femmes sous le thème : «Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes».
La commémoration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes par le ministère des Affaires sociales a marquée par l’organisation de la 2è édition du débat «A cœur ouvert». Une série d’ateliers ont été organisées afin de débattre, sensibiliser en vue d’une meilleure appropriation du cadre juridique relatif aux droits de la femme au Gabon.
Pour le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Nlend Koho, il faut sensibiliser et enseigner tous les acteurs de la société pour une meilleure lutte contre ces violences. «Pour une meilleure lutte, nous devons mettre l’accent sur la sensibilisation, la pédagogie, mais aussi d’amener tous les acteurs de la société à prendre cette cause à bras le corps. Avec les avancées enregistrées en terme de loi, notamment la loi sur l’élimination des violences à l’égard des femmes qui a été promulguée en septembre dernier. Sans oublier les modifications le code civil et le code pénal qui font de nous un pays engagé dans la lutte contre ces violences. Désormais il y a des lois, qui sanctionnent car des dispositions sont mises en places», a-t-elle fait savoir.
Le débat «A Cœur Ouvert » s’est tenu sur trois panels. Le premier, «La lutte contre les violences faites aux femmes, une responsabilité partagée ?», une responsabilité qui interpelle la société, et permettre à ces femmes victimes de violences de pouvoir être des actrices majeurs dans le développement du pays. Le deuxième panel «La masculinité positive, pour l’armoire des familles», Une masculinité positive qui interpelle les hommes pour qu’ils s’impliquent davantage. Enfin, «La vulgarisation des avancées intervenues dans le corpus juridique gabonais en matière de violences à l’égard des femmes», a mis en exergue toutes les avancées réalisées par le Gabon dans le cadre de la protection des droits de la femme.
En effet, toute violence à l’égard des femmes et des filles est une violation des droits humains. Près d’une femme sur trois a subi des mauvais traitements au cours de sa vie. Un nouveau rapport de l’ONU Femmes, basé sur des données provenant de 13 pays depuis l’apparition de la pandémie, montre que deux femmes sur trois ont déclaré qu’elles, ou une femme qu’elles connaissaient, avaient subi une forme de violence et qu’elles étaient plus susceptibles de faire face à l’insécurité alimentaire. Seulement une femme sur dix a indiqué que les survivantes s’adresseraient à la police pour obtenir de l’aide.
La sensibilisation se fera sur 16 jours, les activités de cette campagne se dérouleront en grande partie dans la province du Woleu-Ntem.
Marielle ILAMBOUANDZI
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