A la faveur d’une rencontre dénommée «le forum de la presse» avec les journalistes, le leader du Parti Social Démocrate (PSD) est revenu sur la situation sociale dans plusieurs secteurs du pays. Pierre Claver Maganga Moussavou estime en effet que l’Etat doit prendre ses responsabilités en trouvant des pistes de solutions qui satisfassent l’ensemble des partis.
A son siège sis à l’ancienne SOBRAGA dans le deuxième arrondissement de Libreville, Pierre Claver Maganga Moussavou tenait une rencontre avec les hommes et femmes des médias. Devenue une tradition dans ce parti politique qui se réclame désormais de l’opposition, le leader du PSD a revisité l’ensemble des questions d’actualité. Le front social, la pandémie de la Covid-19 ont, entre autres, constitué l’essentiel de ce commerce avec les journalistes.
Ainsi, le front social qui connaît depuis un temps des atermoiements entre le gouvernement et plusieurs syndicats, l’ancien Vice-président de la République a demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités, estimant que «l’on ne peut pas laisser les enfants dans une posture d’abandon». Avant d’ajouter à l’endroit des deux parties «il faut tout faire pour trouver une solution pour que les enfants ne soient pas pris en otage».
S’il a reconnu que la situation actuelle montre bien que l’état a des problèmes, Pierre Claver Maganga Moussavou demande des réponses fortes face aux préoccupations des retraités, des agents de la poste, des régies financières et de l’éducation nationale.
Sur la situation de la pandémie de la Covid-19 avec les dernières mesures du gouvernement, le président du PSD reste ferme «le vaccin est libre et non obligatoire». Pour lui, «disposer de 20.000 F CFA n’est pas facile. Un bon gouvernement est celui qui prend le temps de voir si une mesure prise va dans le sens de rassurer son peuple».
Il en a profité pour dire au gouvernement que «vous n’allez pas risquer d’être emporté par une vague de la contestation», avant de préconiser le retrait de cette mesure «Je conseille au gouvernement de revenir à la situation initiale».
Aimé Sancère NZENGUI
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