Effectuant une visite de sensibilisation sur la lutte contre la Covid-19 au domicile du chef de village Nzong-Bourg, (PK55), Béatrice Ngoyo, le nouveau préfet du département du Komo-Mondah, dans la province de l’Estuaire, Yves Yassima a rencontré, le samedi 18 septembre écoulé, les populations de ce village, sur la Nationale 1.
«Je suis ici ce jour au village Nzong-Bourg pour appuyer la campagne de sensibilisation dans le monde rural en matière de lutte contre la Covid-19 d’une part, mais de sensibiliser les populations rurales à partir de cette étape quant à la coopération à avoir avec la société Afcons qui est chargée du linéaire PK24 et Pk105 d’une part», a fait savoir le préfet du département du Komo-Mondah dans une interview à l’AGP.
Si plusieurs habitants de Nzong-Bourg où se trouve une base de la société Afcons affirment avoir postulé pour l’embauche en déposant des dossiers en bon et due forme qui n’ont jusque-là pas aboutis, il a déclaré qu’il ne peut en être autrement, la priorité devrait être d’abord eux. «En passant par ce linéaire, la société doit d’abord emboucher les jeunes des villages qui sont situés sur ce tracé», a dit Yves Yassima.
Accompagné du secrétaire général de la Préfecture de Ntoum, Solange Issassakou, du 2è vice-président du département du Komo-Mondah, Théophile Malo, du responsable du secteur agricole, Clément Lipobo, du représentant du Centre médical de Ntoum, Fabrice et de plusieurs autres responsables administratifs, le préfet de Ntoum a insisté sur le fait qu’il s’agit de n’exclure aucune possibilité pour favoriser l’embauche de ces jeunes, même en tant qu’ouvriers pour ceux qui sont sans qualification.
En bon père de famille, Yves Yassima estime que cela permettra de préserver d’avantage la paix sociale et favoriser un climat apaisé entre les responsables de cette société, qui a sa base à Nzong-Bourg, et ces jeunes oisifs.
Après avoir appris que des éléphants détruisaient les plantations des habitants, il a souligné qu’ «il y a des rencontres sur le plan provincial qui se sont déroulées ici et là à l’Estuaire, précisément à Cocobeach. Nous attendons la synthèse de tout ça dans le cadre des assises concernant le conflit-homme éléphant. Ce sont ces réponses qui seront la réponse de l’Etat gabonais par rapport à cette situation connue de tous».
WAN
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