Le Rassemblement national des indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections générales organisées le 8 septembre dernier au Maroc, selon les résultats officiels.
Selon les résultats annoncés par le ministère marocain de l’Intérieur, le « Rassemblement National des Indépendants » (RNI) est arrivé en tête des élections générales tenues le 8 septembre dernier au Maroc.
Cette formation politique est suivie du « Parti d’Authenticité et Modernité » (PAM). Tous deux obtiennent respectivement 102 et 87 sièges de députés sur les 395 que compte la Chambre des représentants. C’est la première fois que les quelques 18 millions d’électeurs choisissaient leurs 395 députés, le même jour que leurs représentants communaux et régionaux.
L’élément à retenir de cette élection est la lourde défaite essuyée par le « Parti de la Justice et du Développement » (PJD) qui a perdu 112 sièges par rapport à 2016. D’après les experts, Si le PJD a perdu de son aura et de sa crédibilité, c’est aussi parce qu’il a déçu son propre électorat. Son déclin était perceptible auprès des opinions publiques. De même, le Parti a eu usure et affaiblissement de sa popularité à cause de tensions internes, de dissidences et de divisions sur bon nombre de sujets.
S’agissant du Parti vainqueur, le RNI, il s’est ainsi adjugé la confiance du plus grand nombre des électeurs et s’est démarqué par l’action des ses ministres au sein du dernier gouvernement et qui ont réalisé des résultats plus qu’honorables dans leur gestion publique.
Il faut noter que l’électeur marocain a compris et a exprimé via les urnes que la mise en œuvre du nouveau modèle de développement nécessite un nouvel élan institutionnel et une nouvelle dynamique politique. Il a compris que le Maroc a besoin d’un renouveau politique et d’une alternance aussi efficace qu’harmonieuse.
Les observateurs étrangers ont qualifié de « succès » ces élections législatives organisées avec « intégrité » et « transparence » à travers l’ensemble du territoire national, simultanément avec les élections communales et régionales.
Les observateurs ont également salué la transparence et l’intégrité dans lesquelles se sont tenues ces élections à travers l’ensemble du territoire national et qui traduisent l’engagement serein et fort du Royaume pour la démocratie.
Ces élections générales (Législatives, Communales et Régionales) se sont déroulées dans un contexte particulier. La crise socioéconomique engendrée par la pandémie du Covid-19 n’a pas empêché une bonne mobilisation du corps électoral avec un taux de participation de 50,35%.
AGP
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