Quelques mois après son installation à la tête du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner), le président du Conseil d’administration, Toussaint Nkouma Emane, a organisé le premier Conseil d’administration de cette structure publique ce vendredi 27 août. Occasion pour le ministre des Travaux publics, Léon Armel Balonzi, de revenir sur les enjeux et les attentes vis-à-vis de la Faner.
Institué il y a un an en Conseil des ministres, le Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) rentre dans sa phase d’opérationnalisation. Cette entité désormais chargée de l’entretien des routes au Gabon a tenu son tout premier Conseil d’administration ce vendredi à Libreville.
Après une présentation succincte des différents membres, qui, selon le Président du Conseil d’administration (PCA), Toussaint Nkouma Emane, ont le profil approprié pour mener à bien ce fonds, l’occasion a été donnée au ministre Léon Armel Bounda Balonzi, invité à cet effet, de présenter les enjeux du secteur et ses attentes sur le rôle important que doit jouer le Faner dans le domaine des infrastructures routières.
Des articulations mises en lumière par le membre du gouvernement, au travers, autres autres, l’historique de l’entretien routier au Gabon, du Fonds d’entretien routier (FER) 1 et 2, à l’Agence nationale des grands travaux (ANGTI).
Comme enjeux, l’on note l’entretien courant des routes, de telle sorte qu’elles soient praticables en toutes saisons; la gestion rationnelle et transparente des ressources, sans oublier le positionnement de ce bailleur de fonds local auprès de l’Association des fonds d’entretien routier africains (Afera).
Autre point abordé durant cette première rencontre, la ressource financière de l’entretien routier au Gabon, actée dans la loi qui consacre le financement du Faner, la RUR (redevance d’usure de la route).
« Cette RUR abonde le CAS (Compte d’affectation spéciale ndlr) qui est un mécanisme particulier géré par le ministère du Budget. Il était question d’examiner le passage de ce CAS au Faner. (…) Pour bien démarrer les activités du Faner, il faut s’appesantir sur les collectes de modalités de cette ressource. Une sorte d’audit avant d’envisager le transfert effectif et les conditions de celui-ci », a fait savoir le PCA.
La question de la localisation du
Faner et du recrutement du directoire pour matérialiser son opérationnalité, ainsi que l’examen du statut qui doit être adopté par le Conseil d’administration et proposé en Conseil des ministres pour validation, n’étaient pas en reste.
Pour rappel, le Faner est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de l’autonomie administrative et financière. Il a pour mission d’administrer les ressources et d’exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national.
Florine Angue
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