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L‘affaire enflamme la toile gabonaise depuis quelques jours. Voilà plus d’une semaine que la compatriote Mireille Kalebouga passe ses nuits à la belle étoile sur la parcelle 1 des logements sociaux d’Angondjé, dans la commune d’Akanda, après avoir été privée de son domicile par une squatteuse.
En effet, son logement qu’elle occupait dans la cité Alhambra lui a été arrachée par une squatteuse pendant son absence. Cette dernière ferait le bras de fer avec elle.
Selon des sources concordantes, il s’avère que la squatteuse, Ephrasie Ndaghuy, a agi ainsi lorsqu’elle a constaté l’absence d’occupation de ce logement social. Un de ceux construits par le gouvernement et livrés depuis 2016.
« Il y a plus d’une semaine que je dors là, dehors. Et pourtant, j’ai des documents qui attestent bien que cette maison m’a été attribuée« , explique dame Kalebouga, affligée, sous un hangar dressé non loin du logement en question.
À notre passage sur les lieux ce jour, il ressort que le problème est en voie d’être solutionné. Les autorités du ministère de l’Habitat chargé de la gestion des logements sociaux s’étant saisies du dossier.
Autre information, Mireille Kalebouga pourrait être bénéficiaire d’un autre logement parmi les 275 récensés dans le cadre de l’opération Vipère.
Toutefois, le Centre Technique de l’Habitat (CTH) serait accusé d’encourager la squatteuse. « Elle a dit qu’elle ne peux libérer les lieux que si le CTH le lui demande« , a lancé la plaignante, couchée à même le sol. A ses côtés, des bouteilles sur lesquels pendaient des serpentins anti moustiques, et un pagne lui servant de couverture. Nous y reviendrons !
WAN
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