Société & Culture

Médias: La CPPPL à l’école de l’éthique et de la déontologie journalistique

0

A l’occasion de son premier anniversaire, le Cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL) a organisé samedi dernier une journée de réflexion sur le thème : « la valorisation de la presse en ligne au Gabon ». Occasion pour les intervenants de revenir la nécessaire conformité de ces organes de presse avec la loi, et sur les notions d’éthique et de déontologie qui encadrent la pratique journalistique.

C’est en présence de plusieurs professionnels des medias que s’est tenue dans les locaux de eGabon, samedi 21 août dernier, la journée de réflexion du Cercle des patrons de la presse privée en ligne sur le thème : « la valorisation de la presse en ligne ». Une journée de réflexion qui cadrait également avec le premier anniversaire de ce regroupement.

Prenant la parole, le président du CPPPL, Thierry Mebale Ekouaghe, a fait le bilan de leur première année d’existence. Avant de présenter à l’assistance les missions et les objectifs de l’entité qu’il dirige. « Notre organisation milite pour que les medias en ligne privés soient vus comme des relayeurs d’informations, au même titre que les medias publics. (…) Pour ce qui est des réflexions de ce jour, il était question pour nous de trouver les propositions d’accompagnement et de subvention de la presse privée en ligne(…). Nous allons transmettre dans les tout prochains jours ce document à notre ministre de tutelle », a indiqué Thierry Mebale Ekouaghe.

A sa suite, Annick-Brigitte Bouma Donga, chef de service presse écrite du ministère de la Communication et de l’économie numérique, a édifié les professionnels du secteur sur le parcours à suivre par les patrons des medias, pour être en conformité avec la loi. « Sur 66 médias en ligne dans le pays, peu sont ces medias qui sont en règle (…)« , a-t-elle reproché. Exhortant ainsi les tenants des medias privés à se conformer à la législation.

L’éthique et la déontologie journalistiques ont également été au menu de ces échanges. Invités, le professeur Anaclet Ndong Ngoua, maitre-assistant Cames, et le rédacteur en chef du journal Gabon Matin, Ludwig Raganizo, ont tour à tour intervenu sur la question. Pour rappeler aux uns et autres la nécessité du respect des règles d’éthique et de déontologie de la profession. Mais aussi le respect des dispositions du Code de la communication en vigueur au Gabon, pour un meilleur essor de ces médias. D’après le Pr Ndong Ngoua, « le journaliste doit être intègre (…). Il doit respecter les règles d’éthique et de déontologie, a l’exemple du respect de la vie privé des individus sur lesquels il écrit« .

Le rédacteur en chef de journal Gabon Matin s’est, quant à lui, appesanti sur l’autorégulation et le respect de la loi N°019/2016 du 09 août 2016 portant Code de la communication en république gabonaise. « Les journalistes doivent être eux-mêmes les premiers gendarmes, avant que les instances de régulation n’interviennent. (…) il y a un Code qui est là, et nous devons nous conformer à ce qu’il stipule », a conseillé Ludwig Raganizo.

MBJD

Les recommandations du Colloque chrétien pour la Paix remises au SG du PDG

Article précédent

La vente de fleurs à Libreville : une activité qui nourrit son homme

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *