Par 
Le Réseau des Organisations et des projets Associatifs du Gabon (ROPAGA) a organisé, récemment à Libreville, un atelier de formation sur la communication efficace et efficiente, à l’endroit d’une trentaine de leaders associatifs des fédérations, des coopératives et des organisations professionnelles et membres, sous le thème : «Comment communiquer pour influencer de manière efficace avec peu de moyens l’action ou la décision d’un partenaire, d’un membre associatif ou d’un membre du gouvernement ?»
Dans le contexte actuel de la pandémie de Covid-19 où les moyens financiers se sont raréfiées et où la tendance des populations, des partenaires (gouvernant et partenaires techniques et financiers), est à la recherche des portes-voix, d’organisations crédibles, visibles, fédératrices et d’influence, les participants se sont demandé «Comment parvenir à communiquer pour influencer de manière efficace avec peu de moyens l’action ou la décision d’un partenaire, d’un membre associatif ou d’un membre du gouvernement ?»
C’est l’objectif que s’est assigné l’atelier de formation qui vient de se tenir à Libreville, à la Maison de la Société civile, sur l’initiative du Réseau des organisations et des projets Associatifs du Gabon (ROPAGA).
Pendant près d’une demi-journée, l’animateur de cet atelier, Guy-Christian Moussavou, est revenu sur les bases de la communication, qui est l’action de mettre en relation deux ou plusieurs personnes par une information partagée, grâce à un canal de communication.
Selon lui, «cette communication est dite efficace lorsqu’elle produit l’effet attendu et aboutit à des résultats utiles, alors qu’elle est efficiente, si elle atteint ses objectifs en utilisant un minimum de ressources», a-t-il fait savoir.
Il n’a pas manqué d’aborder les technologies de la communication et le développement fulgurant des réseaux sociaux, des médias alternatifs qui facilitent et incitent à rêver grand, à passer des messages pour influencer d’autres personnes au niveau local et global.
L’information ayant et étant un pouvoir, les participants, après plusieurs échanges, ont tiré les leçons d’une communication de manipulation, source, à termes, de tensions et de conflits internes et externes.
Au terme de la formation, ils se sont engagés à partager les bonnes pratiques en rapport avec la vérification de l’information, la proactivité, la performance communicationnelle et à privilégier une communication dont les meilleurs filtres sont : la vérité, l’utilité et la bienveillance envers autrui de manière inclusive pour cultiver un environnement favorable au professionnalisme, à la paix et au développement durable.
Fanch Sterley SAYA
Commentaires