Face à la menace d’une troisième vague d’épidémie de la Covid-19 d’ici fin août prochain, selon le ministre de la Santé, le syndicaliste Louis Patrick Mombo a estimé, ce jeudi 29 juillet à Libreville, qu’il serait plus bénéfique pour le Gabon de «financer les chercheurs» afin de trouver un remède local très puissant contre le virus.
«Pour le moment et à mon humble avis, le Gabon gagnerait à financer nos chercheurs pour trouver un remède local très efficace contre la Covid-19 à l’instar de ce qui se passe au Cameroun avec Monseigneur Kleda et les autres», a souligné Louis Patrick Mombo dans une lettre ouverte ce jour dont l’AGP a obtenu copie.
Par ailleurs, le secrétariat général de la centrale syndicale Dynamique Unitaire (DU) s’interroge, dans sa lettre, sur l’efficacité des vaccins anti-covid utilisés actuellement au Gabon et dans d’autres pays secoués par cette crise sanitaire.
«Nous savons que le vaccin vise à prévenir la maladie. Nous sommes en droit de nous poser alors la question si ces vaccins anti-covid sont réellement efficaces?», s’interroge-t-il dans son courrier.
Avant d’ironiser : «Ou encore le virus n’a-t-il pas été bien endormi au point qu’il se réveille une fois injecté dans le corps humain ?».
Il attire surtout l’attention sur le fait «qu’il faut 10 ans pour fabriquer ou expérimenter un vaccin», en se basant sur sa culture générale acquise. Or, «les vaccins actuels ne datent même pas d’un an».
Vaccination obligatoire
Pour lui, que se soit dans le pays ou hors de ses frontières, il serait mieux que le choix soit opéré par les gens eux-mêmes. Se faire vacciner.
Toujours tourné vers les principes scientifiques sanitaires, Louis Patrick Mombo ajoute que «même pour toute expérience médicale sur le corps humain, il faut le libre consentement de la personne, selon le pacte international relatif aux droits civils et politiques».
Enfin, s’appuyant sans doute sur les conclusions des travaux des scientifiques de l’Institut pasteur, n’excluant aucunement l’obligation pour les populations de se faire vacciner massivement et les déclarations du ministre de la Santé, Dr Guy-Patrick Obiang, sur la probabilité d’une 3ème vague d’épidémie d’ici là, il affirme voir cela comme une «préparation psychologue» à une nouvelle restriction des libertés individuelles par le confinement.
Willy-Arnauld Nguimbi
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