Le syndicaliste Louis-Patrick Mombo a critiqué hier lundi la décision du gouvernement de maintenir le début de épreuves écrites pour ce mardi 30 juillet 2O21, malgré la célébration de la fête de Tabaski. Ce qui, selon lui, serait en violation flagrante des articles 2 et 18 de la Déclaration universitaire des droits de l’homme dont le Gabon est signataire.
« En maintenant le début des épreuves écrites du Baccalauréat au 20 juillet 2021, jour pourtant déclaré férié pour cause de fête de Tabaski, le gouvernement dont fait partie le ministère de l’Education nationale viole ainsi la Déclaration universelle des droits de L’homme (DUDH). Notamment les droits des enseignants et élèves musulmans, en ses articles 2 et 18″, a indiqué le leader syndical.
Pour Louis-Patrick Mombo, par ailleurs membre influent de la Confédération nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), ce maintien du calendrier initial du Baccalauréat empêche aux candidats musulmans de tirer profit de ces moments festifs et religieux.
Pour rappel, l’article 2 de la DUDH indique que « chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration sans distinction aucune , notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation(…) ». L’article 18 garantit quant à lui la liberté de pensée, de conscience et de religion.
La préoccupation qui est soulevée par ce syndicaliste fait l’objet des débats dans les milieux publics, d’aucuns voyant les choses sous le même angle.
Willy-Arnauld Nguimbi
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