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Le directeur général de la Marine marchande, Fidèle Angoué Mba, a rencontré ce 08 juillet a Port-Gentil, province de l’Ogooué-Maritime, les opérations économiques du secteur maritime installés dans la cité pétrolière. Quatre points essentiels étaient à l’ordre du jour : la prise de contact avec les partenaires sociaux ; le rappel des missions essentielles de la Marine marchande ; la présentation de la vision de la nouvelle direction, ainsi que les attentes des opérateurs économiques dudit secteur.
Les opérateurs économiques du secteur maritime exerçant dans la capitale économique ont été conviés à une réunion animée par le directeur général de la Marine marchande, Fidèle Angoué Mba.
Neuf mois après sa nomination à la tête de cette entité étatique, le DG est venu se présenter aux partenaires sociaux de son secteur d’activité. Occasion pour M. Angoué Mba de rappeler les missions essentielles de la direction génerale dont il a la responsabilité.
Et d’expliquer que sept piliers fondamentaux constituent les missions essentielles de la Marine marchande. Au nombre de ces pilliers, figure entre autres la mission d’assurer la gestion rationnelle du domaine public maritime et la promotion des activités économiques dudit secteur. Mais aussi, organiser la formation professionnelle et l’enseignement maritime. Ou encore, assurer l’application des dispositions du code de la Marine marchande et des textes pris pour son application.
Pour ce qui est de la nouvelle vision de la Marine marchande, Fidele Angoué Mba a souligné qu’elle s’inscrit dans une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption.
« Qu’il me soit permis de vous rappeler que le président de la République, chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba conduit une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption, et nous demande d’être plus que jamais attentifs à toutes formes de pratiques terrnisant l’image de notre administration« , a t-il indiqué à ses interlocuteurs.
Non sans préciser que l’administration de la Marine marchande se veut un bras séculier de l’Etat qui accompagne les opérateurs économiques par une sensibilisation et une pédagogie constante, tout en sanctionnant les indélicats quand cela est nécessaire, et ce, sur la base des textes réglementaires en vigueur.
De même, a t-il conclu, l’administration de la Marine marchande doit être une administration de proximité qui accompagne le gouvernement dans l’accomplissement de sa mission qui consiste à rendre attractif l’environnement des affaires dans le secteur maritime
Par ailleurs, bien qu’ayant répondu massivement à cette réunion, les opérateurs économiques du secteur maritime n’ont pas manqué de relever les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Il s’agit entre autres, des problématiques allant dans le sens des perspectives, à l’exemple de la création d’une école maritime. En effet, les opérateurs ont soulevé le problème du plein emploi, de l’employabilité de la main-d’œuvre qualifiée gabonaise dans le secteur maritime.
Une question transversale qui préoccupe au plus haut point le gouvernement gabonais. A ce propos, le directeur général de la Marine marchande a précisé que ce besoin d’ une école peut être pris en charge soit par l’Etat, soit par les opérateurs économiques.
Patricia Mekui
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