Moanda : 27 jeunes qualifiés en maçonnerie génie-civil reçoivent leurs attestations

Les vingt-sept (27) impétrants des trois premières sessions de formation en Maçonnerie Génie-civil du programme de formation de 250 jeunes, initié par la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), en partenariat avec le lycée technique Fulbert Bongotha, ont reçu mercredi écoulé à Moanda, le chef-lieu du département de La Lébombi-Léyou (Sud-est), leurs attestations des mains de responsables politiques et administratifs de la localité. L’occasion était propice pour la remise officielle du bâtiment baptisé Georges Seki, servant de cadre à la formation, aux responsables du lycée technique.

Après plusieurs mois de dur labeur, des jeunes formés dans le cadre du déploiement de la politique RSE de la Comilog, dans son volet formation, éducation et employabilité de la jeunesse de la localité, ont reçu leurs attestations, au cours d’une cérémonie qui a rassemblé plusieurs personnalités de la localité. Ils sont au total vingt-sept (27) jeunes, issus d’un groupe de cent (100) inscrits pour la filière maçonnerie, génie-civil, qui pourront désormais faire valoir leurs compétences dans ce domaine.

Soixante-dix (70) autres emboiteront le pas dès septembre 2021, grâce au partenariat qui lie la Comilog au lycée technique Fulbert Bongotha. Par ailleurs, cent-cinquante (150) autres jeunes poursuivront, de manière séquencée, les différents modules, à savoir, l’électricité-bâtiment, l’électricité Industrielle, la plomberie-installations sanitaires, la chaudronnerie-soudure et la menuiserie-charpenterie.

«Il y a lieu de souligner qu’en plus des enseignements théoriques et pratiques reçus, ces apprentis ont également subi une formation en fabrication des briques en terre compressée», a indiqué Samuel Okologo, proviseur dudit lycée technique, lors de son propos.

A l’endroit, des impétrants, ce dernier n’a pas manqué d’encourager les uns et les autres à se mettre résolument au travail grâce à cette qualification professionnelle en maçonnerie génie-civil et en montages des ouvrages faits à partir des briques en terre compressée, grâce à la politique sociétale de la Comilog, accompagnée par le Gouvernement de la République. En effet, la qualité des réalisations des jeunes n’est plus à démontrer grâce à leur implication dans la construction du dispensaire et du logement de l’infirmier de Nguiassono, également la guérite en briques de terre compressée entièrement réalisée par ces derniers, au niveau du lycée technique.

Selon le directeur de la communication de la Comilog, André Massard, ce programme de formation de 250 jeunes gabonais du Haut-Ogooué, résidant dans le département de la Lébombi-Léyou, a pris sa source dans le cadre du projet sept (7) millions de tonnes. D’après lui, l’objectif de la Comilog répond à une double logique, celle de «permettre à notre sous-traitance de bénéficier d’une main d’œuvre qualifiée et pour les jeunes qui le souhaitent, avoir l’opportunité de créer leur propre entreprise».

S’agissant du bâtiment baptisé Georges Seki, a-t-il souligné avant la visite du bâtiment, il est question d’un investissement de près de 136 millions FCFA financé par la Comilog pour la réhabilitation et l’équipement de cette infrastructure.

Les apprenants, par la voix de leur représentant, ont tenu à remercier, la Comilog et le lycée technique Fulbert Bongotha, également, pour l’offre et la qualité de la formation. Cette formation s’inscrit dans la politique du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui prône l’insertion sociale des jeunes en quête du premier emploi.

«Durant notre formation, nous avons bénéficié d’un accompagnement financier qui nous a permis, non seulement d’être présents au cours, mais également d’être ponctuels. Nous avons eu du matériel et de la matière d’œuvre pour les travaux pratiques, et des équipements spécifiques, qui nous ont permis d’effectuer les cours pratiques dans de bonnes conditions», a témoigné Pacôme Massima-Tsonra.

Nancy Tali Ibinda