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Réquisitions du procureur général et plaidoiries des avocats seront au rendez-vous ce mercredi 30 juin 2021, au Tribunal de première instance de Libreville, avec notamment la reprise des débats sur l’affaire du coup d’État manqué du 07 janvier 2019, impliquant le lieutenant de Kelly Ondo Obiang de la Garde Républicaine (GR) et quelques autres militaires.
Cette nouvelle audience constitue le dernier virage après que la Cour spéciale militaire ait attendue, le lundi 28 juin écoulé, tous les accusés dans le cadre de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le pays et même au-delà.
Le public est invité donc à suivre des débats très houleux entre les différentes parties ce mercredi dès 9 heures. Le même public qui suivait déjà lundi la version des faits des accusés relayés par plusieurs médias locaux.
En effet, le groupe des agents de la Garde Républicaine (GR) et des gendarmes en mission de surveillance au poste de contrôle de la maison de la radio et de la télévision nationale ce jour-là, a affirmé lors de l’audience avoir été contraint à agir.
À la barre lundi 28 juin 2021, Ben Mvoumbi Wora, Paul Sadibi Ibinga, Gilles Yoka, Guy Roger Mintsa Mi Ona, Armel Afana et Ralem Abel Ango, ont reconnu qu’ils ont été forcés à agir sous la menace des armes à feu.
”Ils m’ont surpris au poste vers 4 heures, en braquant une arme sur moi, l’adjudant Estimé Bidima Manongo, tout en donnant un coup sur la tête, m’a demandé de me joindre à eux, en me confiant qu’il y a des gens qui veulent prendre le pays par les armes».
Une version confirmée par les trois autres accusés, tous des gendarmes.
Willy-Arnauld Nguimbi
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