Le ministre du Tourisme, Pascal Houagni Ambourouet s’est entretenu ce mardi 22 juin 2021 avec les agents de l’hôtel Ré-Ndama Wally en grève depuis plusieurs mois. Il a invité et obtenu des syndicalistes d’aller à la table de négociation, et se propose d’être le facilitateur entre les différentes parties, pour une sortie de crise.
Depuis quelques jours, les agents de l’hôtel Ré-Ndama Wally ont investi l’esplanade du Radisson blu (leur direction générale y est logée), où ils poursuivent leur mouvement de grève, entamé il y a plusieurs mois.
Descendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation, le ministre du Tourisme, Pascal Houagni Ambourouet, a invité les syndicalistes à négocier avec leur direction sous ses auspices. Il s’est ainsi proposé d’être le facilitateur entre les différentes parties, notamment les agents, la hiérarchie de l’hôtel et les plus hautes autorités gabonaises, afin de trouver une sortie de crise.
« Les responsables restent sur la position de payer seulement les droits légaux, et disent qu’à leur niveau, ils ne peuvent pas aller au-delà de la négociation. Il faut qu’on enclenche la puissance publique en allant vers madame le Premier ministre, et ensuite voir le chef de l’Etat« , a proposé le ministre Houagni Ambourouet à ses interlocuteurs.
Puis le membre du gouvernement d’ajouter : « J’ai l’assurance que le chef de l’Etat regarde la position de tous les Gabonais. Donc nous sommes maintenant obligés d’amener cette problématique vers la puissance publique. Il faut qu’ensemble nous puissions mener cette négociation. Je peux à mon niveau ouvrir la porte du Premier ministre (…). On va établir ensemble un tableau de bord. D’abord la rencontre avec le ministre du Travail, ensuite le Premier ministre, qui peut elle franchir la limite du chef de l’Etat« .
Les agents grévistes ont accepté de rentrer en négociation avec la tutelle, tout en espérant que leurs points de revendications seront pris en compte. « Monsieur le ministre, dès demain à 10 heures, nous serons à votre bureau pour débuter les négociations« , a affirmé, au nom des siens, le secrétaire général du syndicat-maison, Gaétan Ngaba.
En grève depuis novembre 2020, ces employés revendiquent la reprise normale du travail après la décision gouvernementale d’ouvrir à nouveau les hôtels. Ils réclament également le versement de leurs émoluments. Ils dénoncent par enfin le non reversement de leurs cotisations CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) et CNAMGS (Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale) pourtant prélevées dans leurs salaires.
RNA
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