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Dans le souci de ramener la sérénité au sein de leur structure politique, précisément entre le président de l’institution, René Moukala Pango et les autres membres, par ailleurs militants du PDG dans le département de la Lolo-Bouenguidi, ces derniers ont décidé de s’en remettre à la haute instance de ce parti politique.
Selon eux, la vie politique de la localité ne saurait prospérer dans ce climat. Depuis les dernières élections locales, une véritable guerre de camps et de clans est observée dans cette localité mettant en mal la cohésion du groupe.
Pour le président Moukala Pango, le respect des droits et attributions du président de cette collectivité doivent être au centre de toutes les décisions de la vie de l’institution.
Une vision décriée par les autres membres du conseil qui, dans le souci des résultats, ont soumis, en vain, au président plusieurs dossiers urgents afin de sortir le conseil de sa sécheresse financière. Pour eux, il faut réhabiliter le bus, le canter acheté, le matériel d’entretiens, l’objectif étant de faire plus de recette.
Malgré plusieurs tentatives des autorités locales de faire fédérer l’ensemble des membres du bureau, rien ne va, mettant ainsi les populations dans une situation difficile où les résultats visibles sont attendus à savoir la route, les écoles, les dispensaires et les actions de développement.
C’est suite à ces nombreux échecs que les vice-présidents du conseil départemental et d’autres membres, favorables à leur démarche, ont décidé de saisir les instances supérieures du PDG en vue de décrisper cette crise au sein dudit conseil, dont le président actuel avait été primé de deux trophées de bonne gouvernance dans le cadre d’une évaluation faite par une ONG gouvernementale chargée de statuer sur les situations de gestion des collectivités du Gabon, a-t-on appris de sources proches de l’institution.
DM
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