Politique

Vie des partis : Le RPM dénonce les «contre-vérités» de Michel Menga

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Les vice-présidents de RPM, au cours du point de presse de ce jour.

En réponse à Michel Menga M’Essone qui indiquait samedi dernier qu’il reste le président légal de Rassemblement héritage et modernité, et que le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) n’est pas un parti légal, le RPM a rétorqué mercredi à Libreville au cours d’une conférence, en dénonçant des contre-vérités.

Les responsables du RPM, au cours du point de presse de ce jour.

Une ordonnance du juge des référés du tribunal de première instance de Libreville datée du 16 avril dernier a tranché en indiquant que  le Rassemblement pour le patrie et la modernité (RPM) n’a pas encore d’existence juridique, à la suite de la saisine d’Alexandre Barro Chambrier et de son parti. A l’issue de cette décision,Michel Menga Menga M’Essone a animé une conférence de presse samedi dernier au cours de laquelle il a déclaré qu’il demeure le seul président statutaire du Rassemblement héritage et modernité(RHM).

C’est dans cette logique que le RPM, par le canal de ses vice-présidents, Edgard Owono Ndong et Jean et Fadi Colette Métimbé, et de son Secrétaire exécutif adjoint 1, Jean Robert Goulongana, a tenu à répondre à leur ancien compagnon, Michel Menga M’Essone qui selon eux, a affirmé des contre-vérités.De ces contre-vérités, le RPM a d’abord relevé le fait que l’actuel ministre de la Culture n’est pas fondateur du RHM,  vu que ce parti est né sous les cendres du Front de l’unité nationale et le développement utilitaire (FUNDU) de Noël Bourobo Epembia, formation politique qui a reçu préalablement l’adhésion des tous, y compris de Michel Menga, avant qu’elle ne se mue en RHM.

Et d’ajouter que dans le récépissé définitif de déclaration du parti, il est indiqué qu’Alexandre Barro Chambrier est le président de cette formation politique.

« Le 9 juillet 2017, le Front de l’unité nationale et le développement utilitaire (FUNDU) du président Noel Borobo Epembia organise un congrès extraordinaire de changement de dénomination pour devenir le Rassemblement héritage et modernité (RHM), de son logo, de sa devise, de ses organes dirigeants et avec comme président, le professeur Alexandre Barro Chambrier. Le 20 juillet 2017, une notification pour information des actes de ce congrès extraordinaire est faite au ministère de l’intérieur, conformément à l’article 23 de la loi numéro 6/2011 du 14 février 2012 modifiant de la loi numéro 24/96 du 6 juin 1996 relatives aux partis politiques. Le 22 août 2017, le ministère de l’Intérieur délivre, conformément à l’article 33, 34 , 35 et 36 de la loi numéro 16/2011 du 14 février 2012 portant modification de la loi numéro 24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis politiques, un récépissé définitif de changement de dénomination du FUNDU devenu RHM. Soit 32 jours après la notification« , a rappelé Edgard Owono Ndong.

Les trois vice-présidents du RPM ont également indiqué que Michel Menga n’est plus à mesure de parler au nom du RHM selon les textes. Ce d’autant qu’après son entrée au gouvernement en 2018, une commission de discipline avait prononcé sa suspension de ses fonctions de Secrétaire général du parti,conforment aux statuts et règlement intérieur qui régissent le parti politique d’opposition.

S’agissant de la décision du juge des référés, le RPM estime que le « triomphalisme » de Michel Menga n’a pas lieu d’être dans la mesure où, non seulement la saisine du RPM ne concernait pas les questions de fonds, mais également parce que le parti a interjeté l’appel. Pour Edgard Owono, la décision du juge de référés n’est que provisoire et l’appel interjeté par son parti va maintenant aborder la question dans le fond. Notamment sur plan administratif, avec en appui des arguments avec preuves.

En outre, concernant la menace brandie par Michel Menga sur les élus,afin qu’ils le rejoignent, Edgard Owono Ndong a rétorqué en disant que la loi qui interdisant à un parti politique ayant des élus de changer de dénomination n’existe pas. Mais que seul l’article 23 relatif au fonctionnement des partis politiques leur reconnait le droit de procéder à des modifications majeures de leurs structures ou de leurs programmes,  notamment les statuts, les règlements intérieurs, les sièges, les dénominations, les logos, les emblèmes ou les organes dirigeants, à condition de notifier ces changements pour information au ministère de l’intérieur dans un délai de 15 jours à compter de la date desdits changements.

Stéphane NGUEMA

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