La fête du travail, célébrée chaque 1er mai de l’année, n’a connu aucune manifestation officielle à Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo, (Nord-est), en raison de la pandémie de la Covid-19 qui frappe le monde depuis plus d’un an, a constaté sur place samedi l’AGP.
Selon l’inspecteur départemental de l’Ivindo, Jocelyn Mouissi, les opérateurs économiques ont été sensibilisés sur l’interdiction des rassemblements qui constitue l’une des mesures prises par le gouvernement gabonais en vue de lutter contre la propagation de la pandémie de la Covid-19.
Pour cette année, les travailleurs devraient recevoir de leurs patrons des gadgets et autres tee-shirts avec éventuellement de petites enveloppes pour fêter à domicile.
La place de fêtes de Makokou, qui abrite habituellement les manifestations y relatives, est demeurée déserte samedi, a-t-on constaté.
En 1889, le congrès de la 2ème édition internationale socialiste se réunit à Paris et décide de faire du 1er mai une «journée internationale des travailleurs», avec pour objectif s’impose la journée de huit heures de travail, en mémoire du 1er mai 1886 de Chicago.
Nicaise MAHOMBO MBELATA
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