C’est à l’issue d’une récente rencontre avec l’ambassadeur du Gabon en France que Maud Lelievre, présidente du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a formulé ce souhait et présenté cette organisation à l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala.
L’ambassadeur Haut Représentant de la République gabonaise près la République française, Représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Liliane Massala, a récemment eu une rencontre avec Maud Lelievre, Présidente du Comité français de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Au cœur des échanges, la présentation de cette organisation d'une part, et la remise à la diplomate gabonaise de sa candidature au poste de Conseillère régionale Europe de l’Ouest de cette organisation.
En effet, dans ses objectifs de préservation de la nature et de lutte contre le déclin des espèces et des écosystèmes, l’UICN ambitionne de transformer la gouvernance économique et d’aménagement des territoires en s’appuyant sur des principes d’une justice environnementale respectable de la diversité biologique.
En marge de son Congrès qui aura lieu du 03 au 11 septembre 2021 à Marseille en France, cette organisation va procéder au renouvellement de ses instances.
Ainsi, dans sa communication à l’endroit des Etats et institutions membres de l’UICN, Mme Lelievre, seule francophone en lice, et, forte de sa bonne connaissance du Gabon pour y avoir conduit de nombreuses activités en lien avec des problématiques environnementales, sollicite le soutien de ce pays membre.
Les échanges entre les deux personnalités ont également porté sur plusieurs autres sujets. Notamment l’épineuse préoccupation de la cohabitation hommes-faune-flore, les problématiques du commerce des espèces protégées, les risques d’extinction des espèces menacées, les actions menées aux côtés des associations de lutte pour la préservation des forêts du bassin du Congo et de l’Amazonie, la préservation des parcs nationaux, la nécessaire prise en compte dans les politiques environnementales des mangroves et des aires protégées marines.
Mme l’Ambassadeur, appréciant à leur juste valeur les actions de coopération et d’accompagnement de l’UICN en faveur des ONG gabonaises de conservation de la nature, a marqué son adhésion à cette candidature, du reste déjà notifiée aux autorités gabonaises par des canaux diplomatiques français.
Elle a également souhaité la participation des étudiants gabonais de France aux rencontres de Marseille. Sur ce point, des assurances ont été données pour la mise à la disposition des participants intéressés, des thématiques à aborder et des invitations.
VEM (Source : Communication de l’ambassade du Gabon en France)
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