Une mutinerie a été estompée de justesse dans la nuit de lundi à mardi à la prison centrale de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngouinié, à la suite du décès d'un détenu.
Cinq détonations assourdissantes de bombes lacrymogènes ont été entendues tard dans la nuit de lundi à mardi à la prison centrale de Mouila, pour empêcher les mutins de continuer leur acte, a appris l'AGP par plusieurs passants, qui cherchaient à connaître les raisons.
De fil en aiguille, il ressort que depuis quelques temps, des détenus décèdent en prison à cause de certaines affections médicales non identifiées, amenant les autres occupants de ce milieu carcéral à s'inquiéter sur leur état de santé. Ainsi, un énième décès a poussé les prisonniers à se soulever contre leurs gardiens.
De fait, les prisonniers dénoncent leur condition d'incarcération, dans cette prison coloniale dont les capacités ne supportent plus l'effectif actuel.
Aussitôt, un renfort a été demandé par la direction de la prison auprès des forces d l'ordre qui sont intervenues la nuit vers 23h, ramenant le calme en milieu carcéral. La première autorité administrative provinciale, Paulette Mengué M'Owono, s'est également rendue sur les lieux pour s'enquérir de la situation, en compagnie des autorités militaires et judiciaires.
Le gouverneur a instruit les officiers de police judiciaire et d'investigation (OPJI) à diligenter une enquête dans ce milieu et démanteler les instigateurs de ce mouvement d'humeur.
JPM
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