Ce 23 février, le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs de l’université Omar Bongo (SNEC-UOB) a, dans un courrier adressé au gouvernement, appelé le gouvernement à améliorer les conditions d’apprentissage en cette période de Covid-19, sans quoi les cours ne reprendraient pas pour le compte de l’année 2020-2021.
« Le Snec-UOB, habité par la volonté de respecter strictement les mesures gouvernementales dans le cadre de la lutte anti-Covid19, n’entend pas intégrer les salles de classes et amphithéâtres pour lancer l’année académique 2020-2021(…)». C’est ce qu’indique un communiqué de ce regroupement d’enseignants, rendu public ce mercredi 23 février 2020. Entre autres conditions émises par le SNEC-UOB pour reprendre sereinement l’année académique 2020-2021, il y a : «une augmentation des capacités d’accueil qui passeraient de 8 000 à 45 000 places pour respecter la distanciation physique dans les salles de classes et amphithéâtres ; – la mise à disposition de thermo-flashs et gels hydro-alcooliques à l’entrée de chaque salle de classe et amphithéâtre ; – le port de masque obligatoire ; et enfin, la mise en place d’une plateforme d’enseignements à distance (e-learning).
Dans le même élan, le syndicat décline toutes conséquences qui pourraient découler du non-respect des mesures barrières. «Le Snec-UOB se refuse d’endosser, devant l’histoire, la responsabilité d’une catastrophe sanitaire certaine à l’université Omar Bongo, accompagnée d’une catastrophe culturelle par l’entremise d’une formation continuellement au rabais», a indiqué le président du Snec-UOB, le Maître de conférence Mathurin Ovon Ebe.
Loriale Komba Manfoumby
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