C’est au cours de la cérémonie de décoration et d’avancement de dix (10) surveillants adjoints de la Sécurité pénitentiaire, de ce vendredi 12 février 2021, que le Commandant en chef de ce corps paramilitaire, le Général de division Jean Germain Effayong-Onong a rendu publique les sanctions disciplinaires prises à l’encontre de 12 agents pénitentiaires. Il s’agit entre autres d’agents major et des surveillants adjoints reconnus coupables par le conseil de discipline de 2019 d’escroquerie, corruption et abus de confiance ainsi que de détention des produits prohibés en prison.
Dix officiers de la sécurité pénitentiaire ont été promus ce vendredi 12 février 2021. Le commandant en chef de la Sécurité pénitentiaire, le général de division Jean Germain Effayong-Onong a procédé à la remise des attributs aux bénéficiaires, notamment des officiers promus qui sont inscrits au tableau d’avancement pour le compte de cette année en cours.
Le Colonel Joséphine Ndoulou, Directrice des personnels, dans son discours, a lu le décret portant avancement automatique. «Décret n°0020/PR portant avancement de di surveillants adjoints à la sécurité pénitentiaire. Le président de la République vue la constitution, vue la Loi n°3/78 du 1er juin 1978 portant institution du corps autonome de la sécurité pénitentiaire. Les surveillants adjoints dont les noms suivent sont conformément aux dispositions de l’article 12 de l’arrêté 00020/MJGR/K sont promus au grade surveillants. Le ministre de la Justice Garde des sceaux, le ministre du Budget et des Comptes publics en charge du budget, chacun en ce qui le concerne de l’application du présent décret qui prend effet à compter du 1er juin 2020».
Le deuxième point à l’ordre du jour de cette cérémonie était le prononcé des sanctions infligées à certains agents de la Sécurité pénitentiaire. 12 agents ont été rétrogradés et d’autres ont reçu des blâmes pour escroquerie et abus de pouvoir. Des faits qui n’honorent pas ce corps paramilitaire.
Pour le Commandement en chef de la Sécurité pénitentiaire, il s’agit ni plus ni moins que d’une réponse à l’appel à la décence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba en début d’année au cours de la présentation de vœux à leur endroit. Espérons que ces rétrogradations et ces blâmes sauront interpeller ceux qui voudraient s’aventurer à verser dans les mêmes travers.
Marielle Ilambouandzi
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