En vue de s’arrimer aux exigences de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF), le Gabon a récemment ouvert un Bureau au sein de la Zone Économique Spéciale de Nkok.
Celui-ci a pour objectif d’accompagner au quotidien les opérateurs dans leur appropriation du nouvel outil continental, mais également leur apporter des informations fiables suite aux inquiétudes émises lors de leur rencontre avec les ministres de la Promotion des Investissements, Carmen Ndaot, et celui du Commerce et des PME-PMI, Hugues Mbadinga Madiya, le 14 janvier dernier. Lesquelles appréhensions tournaient autour de l’extra-territorialité de la ZES de Nkok, et la problématique de l’origine des produits fabriqués.
Entrée en vigueur le 1er janvier dernier, ce marché, qui permettra aux entreprises d’écouler leurs produits et de trouver des partenaires ou sources de financement, est un projet de libre-échange sur l’ensemble du continent africain. Il ouvre ainsi aux opérateurs économiques du continent un vaste marché estimé à 1,2 milliard de consommateurs et regroupe la zone tripartite de libre-échange. Celle-ci inclut le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avec la CEEAC, la CEDEAO, l’Union du Maghreb arabe et la Communauté des Etats Sahelo-sahariens.
Florine Angue
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