C’est ce qui ressort de la mise au point du Directeur général de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG), Appolinaire Alassa, après la déclaration, le 12 janvier écoulé, d’un «pseudo» collectif des agents du Conseil gabonais des Chargeurs (CGC), qui prétendent œuvrer pour la préservation de leurs emplois.
La Direction générale de l'Office des Ports et Rades du Gabon (Oprag) a été surprise de constater la sortie médiatique d'un pseudo collectif pour la préservation des emplois du Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC). Appolinaire Alassa n’est pas allé par deux chemins pour faire comprendre aux agents du CGC que «le CGC n'a qu'un seul collectif, dûment élu, reconnu par la direction générale. Son mandat vient de prendre fin en décembre dernier».
A en croire le patron de l’Oprag, «cette déclaration, faite dans le but de paraître ou de nuire, est dénuée de tout fondement et de vérité car, ses auteurs sont complètement en déphasage avec la réalité du CGC et avec le temps actuel. Ce soit disant collectif est ignoré de l'Oprag et illégal», a martelé Appolinaire Alassa.
Conscient de ce que le CGC est désormais sous l’autorité de l’Oprag, M. Alassa estime que «cette déclaration, faite par ce groupuscule d'agents nostalgiques des pratiques du passé et ignorants de changement de temps et de paradigme, a pour seul souci de voir disparaître le CGC en dénigrant les dirigeants actuels dans l'espoir de voir un de leurs prendre la tête de la maison et renouer avec les habitudes destructrices qui ont plongé le CGC dans la situation de mort certaine, par le passé».
Pour le numéro un de l’Oprag, depuis un peu moins d'un an, la Direction générale actuelle s'est employée à renflouer le CGC en rétablissant la confiance et en démontrant la viabilité de la maison par: la remise à plat de l'appareil de production et une nouvelle organisation qui permettent, aujourd'hui, un fonctionnement normal de la boîte en y faisant face aux charges y relatives.
«Les salaires, les gratifications, la rentrée scolaire et le début de règlement d'arriérés de salaire cumulés depuis plusieurs années sont assurés au vu et au su de tout le monde et à temps», a-t-il fait savoir.
Avant de rassurer qu’«à ce jour aucune embauche n'a été faite, le CGC n'a fait l'objet d'investissement avec valeur nécessitant un appel d'offre sauf, la construction d'un transformateur électrique et le rafraîchissement de certains locaux pour optimiser le travail des agents dans un cadre décent et valorisant. De même que le prestataire de services de nettoyage a obligation de propreté de 11 sites d'implantation du CGC et ses annexes dans l'estuaire, l'Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem tout en fournissant la main-d'œuvre, des produits, des outils».
Enfin, la Direction générale de l'OPRAG appelle les agents du CGC à «une plus grande prudence, plus de conscience professionnelle et de travail pour maintenir les acquis, les faire évoluer et tourner, définitivement, le dos aux sorciers perfides du CGC».
FSS/JOO
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