En dépit des difficultés et de la crise économique causée par le Covid-19, les activités se poursuivent partiellement dans la société Pizo de formulation de lubrifiants (Pizolub), avec le lancement de la fabrication des bidons de la société Gab-Oil, destinées à la vente des huiles moteurs, le vendredi 02 octobre écoulé à Port-Gentil, la capitale provinciale de l'Ogooué-Maritime (Ouest).
La société Pizo de formulation de Lubrifiants vient de lancer la fabrication de bidons de la société « Gab-oil », opérant dans la vente des huiles avec emballage bidon, entre autres.
Prenant la parole dans une attitude rassurante et confiante, le Directeur industriel et Technique de Pizolub, Pono Azaria, a souligné que bien que la société de fabrication de lubrifiants soit dans une situation fragile causée par le Coronavirus, certains démarcheurs, comme Gab-Oil, sollicitent encore leur service.
Pour lui, cela permet de maintenir l'entreprise en activité.
«La Société Gab-oil s'est ajouté à notre répertoire client. De ce fait, on se doit de tout mettre en œuvre pour la satisfaire. Et nos installations et nos équipements nous le permettent. Nos produits sont des produits de très bonne qualité et nous avons le matériel adéquat pour répondre aux exigences de tous nos démarcheurs», a-t-il expliqué. Avant de préciser que la commande de Gab-Oil varie de trois mille (3000) à huit mille (8000) bidons de couleur grise.
«Le respect de la qualité de nos bidons passe par la couleur, la forme et le moulage ainsi qu'un test de validité», a-t-il ajouté.
«Nous avons commencé par fabriquer les bidons de 5 litres. Ensuite on fera ceux de 20 litres. Et je crois qu'en une dizaine de jours nous pouvons boucler cette commande», a-t-il fait savoir.
Pour ce qui est de la fabrication de ces bidons et compte tenu du respect des mesures barrières liées au Covid-19, le responsable industriel et technique a précisé que Pizolub peut fabriquer neuf cent (900) bidons de 5 litres par jour.
Autrement dit, Pizolub a la compétence et l'outillage nécessaire pouvant permettre aux marketteurs d'obtenir la qualité et les quantités de produits qu'ils veulent pour couvrir les besoins nationaux et même sous-régionaux dans ce domaine.
«Nous avons commencé par fabriquer les bidons de 5 litres. Ensuite on fera ceux de 20 litres. Et je crois qu'en une dizaine de jours, nous pouvons boucler cette commande», a-t-il promis.
Certes, ce fleuron de l'industrie pétrolière traverse une crise, mais au regard du patrimoine et de la valeur des installations dont dispose cette entreprise, il serait judicieux que l'Etat, actionnaire majoritaire avec 52,83% des actions, use de pragmatisme pour sauver et relancer cette entreprise prometteuse qui croule sous le poids de ses dettes estimé à près de 9 milliards de francs CFA.
Patricia Mekui Asseko
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